Après Chat GPT, voici Chat CGT, une intelligence artificielle parodique d'extrême gauche

undefined 3 février 2023 undefined 18h16

Auriane Camus

Depuis quelques semaines, Chat GPT est sur toutes les bouches. Cette nouvelle intelligence artificielle, accessible à tous en ligne, en amuse certains, en émerveille d’autres, ou bien effraie. Mais connaissez-vous Chat CGT ?

Créée par Vincent Flibustier, fondateur du site d'information parodique belge Nordpresse, cette nouvelle IA conversationnelle est la version 100 % marxiste de Chat GPT. En d’autres termes, le robot est programmé pour ne donner que des réponses d’extrême gauche. Le cousin militant, et surtout parodique, de Chat GPT.


Dénoncer la fausse neutralité des intelligences artificielles

Le robot conversationnel créé par OpenAI est le nouveau joujou des internautes, mais aussi des étudiants et lycéens, qui s’amusent à utiliser l'outil pour leurs devoirs, ce qui est très loin de plaire à leurs professeur.e.s. Capable de comprendre le sens des mots et des phrases qu’on lui soumet, il suggère des réponses plus ou moins pertinentes, basées sur la globalité de la conversation en cours.

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À peine lancé, Chat GPT a rapidement fait l’objet de nombreuses critiques, parmi lesquelles les possibles utilisations malveillantes du robot, ou encore le fait que les intelligences artificielles ne soient pas totalement neutres, puisque programmées par des êtres humains dotés de leur propre opinion.

C’est en raison de cette dernière que Vincent Flibustier a créé Chat CGT. Plus qu’une simple blague, son objectif est de dénoncer la soi-disant neutralité des IA étant lui-même, totalement partisan. Ainsi, l'activiste prouve que l’on peut facilement configurer les IA pour qu’elles donnent des réponses biaisées.


Une IA au fait des dernières actualités politiques

À la question, « Faut-il faire grève contre la réforme des retraites ? », Chat CGT répond : « La réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron est une attaque ciblée contre les travailleurs et les classes populaires. [...] La seule réponse adéquate à cette injustice est la grève. Nous devons nous unir pour résister à cette réforme et revendiquer une véritable justice sociale ». Une réponse pour le moins tranchée sur la question.

Alors, réel outil de dénonciation ou bien outil politique au service des manifestations contre la réforme des retraites ? À vous d’en juger.