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Alerte rouge : Marion Maréchal candidate à Paris en 2026 ?

undefined undefined 30 janvier 2025 undefined 13h00

undefined undefined 30 janvier 2025 undefined 15h23

Clémence Varène

Quelques semaines seulement après la mort de son grand-père, il semblerait que Marion Maréchal ait séché ses larmes, et soit prête à retourner au front pour représenter son parti politique aux idéaux plus que douteux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne vise pas petit, annonçant d’emblée son intention de représenter les Parisiens et les Parisiennes, dont l’immense majorité a pourtant prouvé à plusieurs reprises qu’elle était plus que réticente aux idées proposées par l’extrême-droite.


Un projet d’envergure

Elle n’a visiblement pas l’intention de prendre du temps. À peine quelques mois après avoir été élue eurodéputée, Marion Maréchal se tourne vers de nouveaux horizons, pour retourner à l’échelle plus locale. Selon des informations révélées par Le Point ce mercredi 29 janvier, la nièce de Marine aurait demandé à ses équipes de commencer à réfléchir à une stratégie pour sa candidature.

Une annonce qui fait un peu l’effet d’une bombe de négativité sur la capitale, mais aussi un peu au sein de l’extrême-droite, puisqu’elle fait ombrage à la candidature du RN Thierry Mariani, pourtant officielle depuis 2023. Beau joueur, il a simplement commenté qu’il souhaitait avant tout atteindre les 10% de votes pour l’extrême-droite, et ainsi obtenir des représentants au Conseil de Paris.


Une menace à ne pas négliger

Même si, sur le papier, on pourrait rire de cette annonce, arguant que les Parisiens et Parisiennes se sont toujours montré·es majoritairement à gauche au cours des dernières élections, elle n’est pourtant pas à prendre à la légère. Emmanuel Grégoire, candidat à l’investiture socialiste pour 2026, rappelle que selon les sondages, plus de 15% des habitants de la capitale seraient prêts à voter pour l’extrême-droite.

En témoignent d’ailleurs le nombre croissant de circonscriptions gagnées par les différents partis lors des législatives de 2024. Une progression qui, si elle ne permettrait sans doute pas à Marion Maréchal d’accéder au trône de Paris, pourrait leur donner pour la première fois des représentants à l’échelle de la ville…