« De mes 11 ans à mes 15 ans, j'ai été abusé par mon agent et d'autres gens de son entourage. » Par ces mots, Aurélien Wiik, acteur de 43 ans, détective privé dans la série télévisée Munch, a révélé avoir été abusé sexuellement lorsqu’il était mineur en story Instagram. En toile de fond, son visage d’enfant.
🇫🇷 FLASH - L’acteur français Aurélien Wiik lance un #MeToogarçons. Il a révélé sur Instagram avoir été abusé de ses 11 ans à ses 15 ans par son agent et d’autres membres de son entourage. Le comédien encourage toutes les victimes à parler afin d’envoyer les coupables en prison.… pic.twitter.com/dOavICPgwH
— Mediavenir (@Mediavenir) February 22, 2024
Du chantage contre des rôles
L’acteur explique avoir porté plainte à 16 ans car son agent « le faisait à d’autres », et « envoyé en prison » son agresseur. Toutefois, dans un témoignage glaçant, il met en cause plus largement la violence qui règne dans l’industrie du cinéma, alors que les langues se délient lentement mais sûrement depuis le lancement du #MeToo en 2017. Aurélien Wiik pointe du doigt les « producteurs et réalisateurs » et parle d'« agressions, harcèlements, tentatives de viol ».
Il explique également avoir été victime de chantage contre des rôles. « Je me suis défendu des mains baladeuses. On a essayé de m'enfermer dans des toilettes […] J'ai dû me défendre verbalement, physiquement. Leur dire que j'avais envoyé quelqu'un en prison les calmait. D'autres insistaient… », écrit-il.
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« Tremblez, votre tour viendra »
Contacté par Le Parisien, Aurélien Wiik explique s’être exprimé « pour encourager les autres à signaler leurs histoires ». Sept ans après le début de #MeToo, il est le premier à l’étendre aux garçons victimes dans l’industrie avec la création d’un #MeToogarçons, depuis relayé de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. Avec une mise en garde pour les auteurs de ces violences : « Tremblez, votre tour viendra. Vous savez qui vous êtes. Les garçons du cinéma se réveillent. »
s'être fait abusé par son ex à 16 ans c'est :
— red 🦋🍉 (@knelle__) February 23, 2024
- les potes qui disent "trop de la chance"
- avoir des appréhensions quand il s'agit d'avoir des relations sexuelles avec de nouvelles personnes
- entendre "pas grave" par tout ses potes parce que c'était par une fille#MeToogarcons
À 13 ans j’ai été violé par un inconnu que je n’avais jamais vu en sortant du collège.
— Klaus & Lola & Elliot fan account (@Tibeuh) February 23, 2024
J’ai eu le courage d’essayer d’aller à la police, seul, et je n’ai eu le droit qu’à :
- arrête de mentir
- les garçons violés ça n’existe pas.
Et je n’oublierai jamais ces mots.#MeToogarçons
#MeToogarçons
— Theo 🏳️🌈 (@theo_dmst) February 23, 2024
C'est arrivé lors de ma première fois à 17ans, marqué à jamais.
Certains et certaines ne passeront peut-être jamais le cap, on apprend juste à vivre avec un peu comme un deuil.
N'ayez pas honte d'en parler, vous n'êtes pas seuls et ne le serez jamais.
[TW viol]
— Evelyne Crêpe (@mx_stupid) February 23, 2024
C’était il y a un an et demi. J’ai dit non. Apparemment ça ne suffit pas. Il l’a quand même fait. J’étais tétanisé, perdu, je ne comprenais pas ce qu’il se passait.
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#MeToogarçons
- À 12 ans par 2 collégiennes plus âgées que je ne connaissais pas
— Samson Cordier (@SamsonCordier) February 23, 2024
- À 21 ans par 2 filles plus jeunes (mineures ?) que je ne connaissais pas
- À 22 ans, à répétition par mon ex handicapée qui ne se rendait pas compte qu'elle me faisait du mal
Ma vie est foutue.#MeToogarçons