Tatouage et bienveillance : chez Yoso, on fait confiance !

undefined 1 juin 2023 undefined 13h25

La Rédac'

En cet après-midi  de mai, la lumière tape sur la vitrine de Yōso — fait suffisamment rare pour être notifié tant les salons de tatouage de la capitale et d’ailleurs sont nombreux à opter pour un shop sombre, rock et bruyant. C’est à se demander si on est au bon endroit, et pourtant si Yōso arbore fièrement des murs blancs et un espace zen, c’est bien parce que Yoshika, tatoueuse de longue date, et Caroline, recherchent le calme et la sérénité autant pour leurs tatoueur·se·s que pour leurs tatoué·e·s.  Elles ont ouvert le cabinet, situé entre les Buttes-Chaumont et le canal de l’Ourcq, il y a désormais 8 ans, avec pour fondements : le talent, le professionnalisme, l’écoute, l’entraide et la bienveillance.



« On a démarré avec 6 tatoueurs et aujourd’hui nous sommes une équipe de 10 artistes résidents, 4 cowork’ink, et 2 espaces guests. Tout le monde est indépendant au sein du cabinet et a son propre univers artistique, mais surtout on fait tous partie de la société, souligne la multitâche et gérante Caroline. On a longtemps réfléchi à un système qui nous permette de nous serrer les coudes et qui soit juste pour tout le monde. Garder son indépendance tout en allant plus loin ensemble ! » Le bien-être au travail, c’est important, et ça se ressent. Les pâtisseries trônent sur la table, les plantes apportent un sentiment apaisant et nombreux sont les clients qui poussent la porte du cabinet pour un premier tatouage « parce que ici, on se sent à l’aise ».



Et ceux-ci sont toujours bien reçus, avec un premier rendez-vous d’abord avec l’artiste dont l’univers correspond, pour faire connaissance, échanger sur les goûts, les envies et répondre aux questionnements. Les dessins sont exclusivement des créations, permettant un lien plus fort entre tatoueur et tatoué et forcément, une marque unique sur la peau ! Quant à la séance en elle-même, elle a lieu dans l’un des boxes de la boutique ou de sa petite sœur attenante, Shimai, pour le respect de l’intimité et plus de tranquillité. Bref, on s’y sent bien.



A la sortie, flânez donc dans le petit salon de Yōso et sa partie galerie où des planches dessinées par les artistes sont accrochées au mur et où ont régulièrement lieu des expos. Peinture, photographie, graff… Notre petit coup de cœur ? Les porte-clefs au crochet en forme de vulve signés Julie Burton, la crocheteuse du métro. Un chouette lieu, des artistes talentueux·ses, de belles valeurs et un cœur gros comme ça, on dit oui.  



Yōso, maison de tatouage
5, rue Euryale-Dehaynin – 19e 
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h
contact@yoso.paris
@yosoparis · yoso.paris.fr