Atomic Jungle : le coiffeur-barbier pour les kool cats et hot chicks

undefined 26 avril 2017 undefined 00h00

Rachel Thomas

Passer la porte d’Atomic Jungle, c’est entrer dans un autre espace-temps. Gaël, moustachu au look des 40’s, nous accueille dans son petit monde où les palmiers lumineux et vinyles anciens côtoient les barbus rockabilly et les chevelures colorées.


A 10h, ce mercredi d'avril, la fleuriste frappe discrètement à la porte pour remplacer les fleurs fanées par un joli bouquet de sa propre création. Arrive ensuite Ivan, qui vient se faire tailler la barbe pour la première fois de sa vie. « J’ai toujours refusé, puis un jour je suis passé devant Atomic Jungle et ça m’a intrigué. L’endroit m’a semblé particulièrement accueillant », nous confie-t-il.

Sommes-nous dans un nouveau Tarantino ? Tout porte à y croire : les décors asiatiques "kitsch", le vieux rock qui passe sur le tourne-disque, les meubles récup’, et le look rétro très bien assumé du barbier. Les chaises en bambou, le bleu audacieux dominant qui « qui change de tonalité au fur et à mesure de la journée » nous dit-il, confère à tout le reste une ambiance exotica, tiki pop. C'est un peu les vacances ici. 

Le lieu ne ressemble à aucun autre du genre, tout comme le parcours de Gaël. Ostéopathe de formation, il a voulu tout quitter pour ouvrir un endroit qui lui ressemble. « Je pensais d’abord à un bar, ou un diner… mais avec les enfants c’est pas possible. Ça aurait pu être n’importe quoi, je voulais juste un lieu à mon image, qui rassemble les gens. Finalement j’ai décidé de me lancer dans une formation pour être coiffeur-barbier. » Deux ans plus tard est né Atomic Jungle.

On vient ici pour se tailler la barbe (si on est un "cat"), et se couper/colorer les cheveux grâce au talent atomique de Margaux (si on est une "bird"). Mais on peut aussi y feuilleter des BD collector, se laisser séduire par la collection de vinyles - et même y passer le disque de son choix - ou simplement admirer les multiples objets d’art récupérés par les visiteurs. Un musée d’objets vintage collaboratif, en quelque sorte. « D’ailleurs, j’ai de superbes ombrelles des années 50 qui iraient parfaitement dans le décor » propose Ivan, avec de partir, le sourire aux lèvres derrière sa barbe parfaitement taillée. 

L’endroit est aussi kid-friendly. « Les enfants s’y sentent comme chez eux, et ne se lassent jamais de tous les objets qu’ils découvrent », nous raconte Gaël. Les jeux et BD's occuperont donc les petits pendant votre relooking capillaire.

 

Un mystère persiste : pourquoi ce nom ? « Avec ma femme on regardait un docu Arte sur les premières effeuilleuses dans les années 50, à l’époque où le futurisme était très à la mode, et une d’elle avait le surnom "Atomic". Quelques jours plus tard, ma femme est arrivée vers moi en criant "JUNGLE !" comme une évidence» Pour comprendre, je vous invite à découvrir cette grande jungle atomique par vous-mêmes…

Atomic Jungle
Du mardi au samedi de 10h à 20h

4, rue Planchat - 20e