C’est officiel : le Parc Astérix passe à la vitesse supérieure. Samedi 18 octobre, la direction a présenté un plan d’investissement massif de 250 millions d’euros à déployer d’ici 2030. Un montant jamais vu dans l’histoire du parc, qui marque une volonté forte : celle de se transformer en profondeur pour figurer dans le top 5 des parcs d’attractions les plus fréquentés en Europe.
Pour Delphine Pons, directrice générale du site, l’ambition est claire : Astérix doit rester le deuxième parc le plus visité en France derrière Disneyland Paris, tout en grimpant les échelons européens. Et pour cause, avec 2,9 millions de visiteurs sur la saison 2024, le parc occupe aujourd’hui la 8e place à l’échelle du continent.
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Une potion magique à 250 millions pour métamorphoser le parc
Ce vaste chantier va permettre d’augmenter de 20 % la capacité du parc en termes d’attractions, spectacles et animations. Mieux : il devrait créer 900 emplois d’ici 2029, soit une croissance de 70 % des effectifs. Une dynamique qui s’accompagne d’un effort sur les conditions de travail : 20 millions d’euros ont déjà été investis pour améliorer les locaux du personnel ces cinq dernières années.
Parmi les grandes transformations à venir, plusieurs dates sont déjà à retenir :
2026 : rénovation de la zone Égypte, avec une nouvelle identité visuelle et un relooking des attractions et restaurants existants.
2027 : création d’une zone Grèce revisitée, inspirée de l’île de Symi. Elle accueillera deux nouvelles attractions familiales, une aire de jeux, un décor de chantier naval pour les plus jeunes, et un grand restaurant de 450 places aux saveurs méditerranéennes.
La même année, un hôtel quatre étoiles flambant neuf, L’Odyssée Hôtel, viendra renforcer le pôle hôtelier du parc avec 300 chambres supplémentaires. De quoi presque doubler la capacité d’hébergement, déjà proche de la saturation.
2028 : cap au nord avec l’ouverture de la zone Londinium, tirée de l’album Astérix chez les Bretons. Entièrement couverte, elle permettra de limiter l’impact de la météo sur la fréquentation. Au menu : deux attractions familiales inédites (dont un dark ride interactif et une montagne russe immersive), une aire de jeux, un pub, des boutiques et une ambiance à mi-chemin entre Piccadilly Circus et le marché de Camden, version gauloise bien sûr.
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À plus long terme, le parc prévoit également la rénovation d’attractions historiques (comme l’Oxygénarium ou les chaises volantes), la création de nouveaux espaces de restauration et peut-être, à l’avenir, l’arrivée de concepts encore absents comme des walkthroughs, ces parcours à pied en immersion totale dans des décors, ou encore des tours de chute, ces attractions verticales qui te propulsent en l’air avant de te laisser retomber en chute libre.
Une ambition européenne affirmée
Preuve que le Parc Astérix n’a pas dit son dernier mot. Après avoir franchi cette année le cap symbolique des 65 millions de visiteurs depuis son ouverture et battu son record de fréquentation en 2024, le parc affiche désormais une ambition claire : intégrer le top 5 des parcs d’attractions les plus visités en Europe. Pour cela, il devra dépasser des poids lourds comme Gardaland (Italie, 7e), PortAventura (Espagne, 6e) et Tivoli Gardens (Danemark, 5e).
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Un pari ambitieux, mais avec une telle potion magique de 250 millions d’euros, les irréductibles Gaulois ont de sérieux arguments pour conquérir le continent.
