10 spots de la contre-culture à Paris

undefined 30 août 2018 undefined 14h54

Manon Merrien-Joly

Est-il possible de cartographier la contre-culture à Paris, si tant est qu’elle existe encore ? Musique, littérature, mouvements activistes et militants, arts visuels et autres cinoches un peu planqués, on a tenté de dénicher des adresses qui élargiront votre champ des possibles. Évidemment, on ne pouvait pas tous les mettre, mais on vous invite à les dénicher par vous-mêmes, et à nous envoyer vos nouvelles pépites.


Les clubs
 


La Station

Depuis sa réouverture en 2016 (on dit merci au collectif MU), la Station - Gare des Mines est un véritable vivier de talents underground. Grosses soirées techno, après-midis psychédéliques et ateliers DIY un peu foutraques s'entremêlent pour faire de ce lieu un incontournable en matière de contre-culture.

29, avenue de la Porte-d’Aubervilliers – 18e


Le Chinois à Montreuil

Au pied du métro Croix-de-Chavaux, sur la place du marché, se trouve le Chinois (installé dans les locaux d'un ancien resto chinois), un club à la programmation aussi éclectique que son public, qui s'y rend pour profiter des sonorités oscillant entre jazz et électro en passant par le rock, le punk et les musiques du monde.

6, place du Marché – Montreuil


La Java

Logée dans un immeuble Art déco, La Java n'a pas de burlesque que le nom. Comme l'indique The Guardian, il ne s'agit pas d'un endroit « prétentieux, dark ou surpeuplé ». C'est justement simplement un endroit décontracté où se retrouvent les esprits libres pour profiter d'une prog' éclectique en toute impunité (et tout particulièrement des soirées Drag Queen, aux ambiances sans pareil).

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105, rue du Faubourg du Temple - 10e


Les cinémas


Le Brady 

Sacrée histoire pour ce ciné né en 1956 et classé Art et Essai. Jusqu'à ce qu'il soit transformé en cinéma-théâtre en 2009, Le Brady a tour à tour été un QG pour les amateurs de cinéma d'horreur, un dortoir pour les SDF dans les années 1970, une antre de la prostitution ou encore un lieu de rencontre libertin. Aujourd'hui, c'est le bon petit cinéma de quartier comme on aime avec deux petites salles, et puis c'est tout.

39, boulevard de Strasbourg – 10e


Le Studio 28

Ce qui fait la force de ce cinéma de quartier, c'est incontestablement son jardin d'hiver (chauffé) pour se la couler douce avant ou après une séance. Avec sa dizaine de films présentés par semaine, le Studio 28 arrête délibérément le temps, à contre-courant de la frénésie extérieure.

10, rue Tholozé – 18e


Performances et happenings


Les Voûtes

Ce nid de happenings alternatifs a été créé en 1996 par les mêmes artistes qui ont créé les Frigos. D'ailleurs parlons-en, Les Voûtes est coincé entre les Frigos et la rue... anonymat garanti. Attention, le lieu ouvre seulement le lundi après-midi.

19, rue des Frigos – 13e


Le Théâtre de Verre 

Espace d'art multidisciplinaire, le Théâtre de Verre se niche dans le 19e arrondissement et propose toute l'année la mise à disposition participative de 7 salles pour divers projets, des ateliers, des animations et spectacles (bals, concerts...). Un vrai vivier de 1800 m2 de talents.

12, rue Henri-Ribière – 19e


Les Librairies


Publico 

Attention expansion cérébrale en vue : pour tous ceux qui fuient les superstars de la littérature (et pas qu'eux d'ailleurs), foncez chez Publico où vous trouverez la crème des ouvrages anarchistes, féministes, anti-religieux mais pas seulement. La sélection sur la thématique écologique mérite particulièrement qu'on s'y attarde. 

145, rue Amelot – 11e


Thé Troc 

Véritable bastion de la culture underground, Thé Troc est à la fois librairie (on y trouve des livres neufs et d'occasion, des BD) mais aussi un shop de musique avec des affiches de concerts et disques d'occasion, une brocante, un dépot-vente et un salon de thé. On y passe l'aprèm.

52, rue Jean-Pierre-Timbaud – 11e


Parallèles

Quelle n'est pas notre surprise de tomber sur un shop rue Saint-Honoré avec un aussi large choix de vinyles et d'édition underground et rock, fanzines en prime ? On n'en ressort jamais les mains vides.

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47, rue Saint-Honoré – 1er