Mais que cachent ces immeubles parisiens dont personne ne sort ?

undefined 20 décembre 2020 undefined 18h42

Agathe Rey

Il existe en plein Paris de fausses façades qui cachent des postes de redressement RATP ou des sous-stations de traction. Elles permettent l’alimentation en énergie électrique d’une section d'une ligne de métro ou de RER. À Paris, on peut les retrouver au 54 rue des Petites-Écuries dans le 10e arrondissement, et au 141 boulevard Diderot dans le 12e arrondissement.

Par ailleurs, des transformateurs EDF se cachent derrière d’autres bâtiments factices, au 53 rue des Archives dans le 3e arrondissement, au 27 rue Bergère dans le 9e arrondissement, ainsi qu'au 14 rue Duvergier dans le 19e. Ces immeubles sont en réalité que des façades qui abritent des installations électriques. Ces édifices ne sont donc pas destinés à être habités, la façade ne servant qu’à camoufler la véritable fonction.

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Chose intéressante, la RATP est propriétaire de cinq immeubles factices à Paris. La raison ? Elles cachent de grands puits de ventilation. Pour les reconnaître, il suffit de s’en approcher. En effet, on peut constater que les portes de ces bâtiments ne disposent ni de poignée, ni de digicode. Mais de loin, l’illusion est réelle, avec les lumières que l’on aperçoit au travers des fenêtres. Pour vous donner un coup de main, on vous donne les cinq adresses qui cachent une aération de la RATP.

D’abord, le 29 rue Quincampoix dans le 4e arrondissement, qui est un trompe l’œil pas très discret. Il masque une cheminée de ventilation de la voirie souterraine des Halles. De la même façon, les 44 rue d’Aboukir dans le 2e et le 174 rue du Faubourg-Saint-Denis dans le 10e abritent tous les deux des puits de ventilation. Au 3 rue de l’Aqueduc dans le 10e, il y a bien un immeuble factice qui abrite une bouche de ventilation de la RATP. Mais petite particularité, seul le 1er étage est un trompe-l’œil, puisque le reste de l’immeuble est habité.

Et puis, le plus impressionnant. Le 145 rue Lafayette dans le 10e arrondissement cache un puits de ventilation du RER B. C’est en réalité une vraie façade, conservée telle quelle pour dissimuler cette aération depuis le début des années 1980.

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Deux autres adresses sont des immeubles factices, comme le 78 rue de La Condamine dans le 17e arrondissement qui abrite un centre de traitement de données, et le 1bis rue Chapon dans le 3e, qui est une installation artistique de fausse façade plaquée contre un mur.

Maintenant que vous savez tout, ouvrez l’œil lorsque vous passez devant ces adresses !