Un éco-score pour les vêtements prévu pour 2023

undefined 28 novembre 2022 undefined 15h59

Agathe S

Mardi 24 novembre dernier, la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, Bérangère Couillard, et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, ont co-signé une tribune publiée dans Ouest France. 

De consommateur à consomm’acteur grâce à l’éco-score

Dans le cadre d'un plan d'action d’1 milliard d’euros sur 6 ans, le gouvernement envisage de mettre un coup d'accélérateur sur la mode durable. On peut dire que du côté des Français, la machine est déjà lancée. En 2021, « plus d'un Français sur deux a adopté des vêtements de seconde main dans son quotidien », d'après Ouest France. Pour autant, on estime que seulement 1 vêtement sur 10 a aujourd’hui une chance d'être recyclé ou réutilisé. 

Ainsi, afin d'impliquer au maximum le consommateur dans cette transition vers une mode durable, le gouvernement a imaginé un éco-score pour textiles. Prévue pour fin 2023, cette mesure devrait permettre aux acheteurs de choisir leurs produits selon un score indiquant l'impact du vêtement sur l'environnement. Les consomm’acteurs pourront donc opter en toute conscience pour l’article le plus respectueux de l'environnement.


Quelques chiffres à propos de ce projet

  • 100 millions, c’est le budget en euros dédié aux entreprises engagées dans le réemploi de textiles usagés pour leur offrir une seconde vie. 
  • 150 millions, c’est le montant en euros du chèque du gouvernement pour alléger le montant des réparations de vêtements et chaussures, pour que ces derniers jouissent d'une vie plus longue. 
  • 2027, c’est la date fixée pour atteindre l'objectif d’1 vêtement sur 2 avec une perspective de recyclage ou de réutilisation. 
  • 2/3, c'est la part des Français prenant en compte l'impact environnemental des produits qu'ils consomment, selon une étude Ipsos.

Alors que l'industrie textile émet à ce jour 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis, il était grand temps de reconsidérer ce secteur afin d’entamer une transition vers une économie plus circulaire.