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4 astuces pour pratiquer le reiki comme un pro

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Sarah Leris

Mal au crâne, au dos, aux jambes ? Le reiki pourrait bien être la solution à vos problèmes. Cette technique ancestrale venue tout droit du Japon consiste à se guérir avec les mains grâce des points de chakra. Dans son ouvrage « Pratiquer le reiki pour retrouver son énergie vitale » paru le 7 novembre dernier, Seforah Benhamou aide à se connecter à l’énergie avec des gestes simples et efficaces.

1. Se plonger dans son histoire

Le reiki, ou « énergie lumineuse », « énergie spirituelle », c’est percevoir une lumière au-dessus de nous. Si le concept peut sembler particulier (eh non, pas besoin de drogue pour cela), il est en réalité un sujet très sérieux. Il s’inspire du shintoïsme et du bouddhisme, croyances qui pensent le corps et l’esprit de l’être humain comme intrinsèquement liés sans être dans une dualité. « Pour un esprit occidental et plus précisément français, le reiki est un monde inconnu qui flirte avec les tabous », explique Seforah Benhamou.

Seforah nous apprend donc que reiki s’écrit avec deux kanjis, c’est-à-dire deux signes calligraphiés : rei qui signifie « esprit », ki qui signifie « énergie », ryoho qui signifie « traitement » ou « soin », soit « traitement par l’énergie de l’esprit ». Appréhender le reiki, c’est appréhender la puissance de l’esprit et sa capacité à guérir issue de la volonté.

Le but de cette pratique ancestrale est « d’accomplir une vie heureuse et paisible, de conserver une santé optimale tant sur le plan physique que psychologique et enfin d’améliorer la condition de ceux qui souffrent ». Elle a été créée en 1922 par Mikao Usui, maître de méditation japonais, décédé quatre ans plus tard et laissant sa pratique orpheline et encore incomprise d’un grand nombre de personnes.

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L’ouvrage nous apprend que dans son enseignement, Usui Sensi proposait 4 piliers pour se préparer à la pratique du reiki : gassho, reiji ho, chiryo, et byosen. Le Gassho est « la posture de méditation devant être tenue environ 20 minutes par jour et qui ouvre les portes du reiki », reiji ho est le fait de « se connecter à la puissance du reiki afin qu’il coule dans le méditant ». Chiryo est « le traitement reiki lui-même », et enfin le byosen représente les « sensations dans les mains » qui reflètent l’état du patient. Il existe ensuite trois degrés, ou enseignements, comme des étapes à franchir. Le premier est le shoden, suivi de l’okuden (enseignement intérieur), et enfin du shinpiden (enseignement secret).

2. Appréhender les différentes méthodes

Pour se mettre au reiki, il faut se sentir prêt. Il faut activer le canal de réception en soi, en gros, être « habité » par l’esprit du reiki. Pour cela, il est recommandé de respecter cinq préceptes, ou go kai, qui sont les suivants : ne pas se mettre en colère, ne pas s’inquiéter, rendre grâce, bien faire ce que l’on fait et être bon envers les autres. « Pour ma part, j’essaie de les pratiquer tous les jours et depuis, chaque fois que je m’agace, les go kai me viennent à l’esprit et je reprends la main sur les émotions toxiques, c’est vraiment très efficace ! », témoigne Seforah Benhamou.

Il existe plusieurs méthodes de pratique du reiki, comme, entre autres, le massage de la circulation sanguine, le soin à distance sans imposition des mains, ou encore les soins collectifs. Chaque méthode est particulière, et il mérite de se pencher dessus avec assiduité avant de commencer la pratique.

3. Commencer doucement

Il est important de commencer avec des protocoles simples, et dans de bonnes conditions d’accueil. Différentes méthodes existent, là encore, il suffit de trouver celle qui nous convient. « Pour Mikao Usui, la majorité des désordres venaient de blocages dans les vertèbres. (…) Il travaillait donc chaque vertèbre en particulier. » Méthode Hayashi japonaise, méthode d’usus Sensei, méthode Takata occidentale, courants new age américains… Les pratiques sont diverses et variées, ne se ressemblent que très peu et n’ont pas le même but. Quand certaines ont un but sacré, d’autres servent uniquement à se faire du bien.

Par exemple, on peut commencer par découvrir la position seiza. « Le dos droit mais non bloqué, on inspire par le sommet du crâne afin de faire descendre l’air dans le ventre, le tanden. Après quelques minutes, on est transporté dans un état de conscience modifié favorable à la pratique du reiki ».

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Les conditions d’accueil sont tout aussi importantes. « Le receveur doit se sentir en pleine confiance pour permettre au soin de se réaliser pleinement, installé sur une table de massage rendue confortable avec une couverture ou un plaid moelleux, à une hauteur qui laisse le praticien à l’aise et sans tensions inutiles. » Lumière tamisée, petites couvertures et sièges confortables sont de rigueur, bref, il faut se sentir bien.

4. Connaitre les bonnes positions

On commence par se laver les mains et par déposer dans notre paume quelques gouttes d’huile essentielle. Concernant l’auto-soin, il existe 12 positions de mains, qui peuvent s’adapter à chacun. Mains sur le visage avec les paumes sur les joues, dans le cou, sur les oreilles, sur le haut du torse, derrière la tête, sur l’estomac, dans le bas du dos, sur les cuisses ou encore sur la plante des pieds… Les moyens d’auto-médication sont nombreux.

Dans le cas où vous êtes deux, c’est-à-dire si le donneur et le receveur ne sont pas la même personne, il existe aussi 12 positions, qui consistent, de la même manière, à cibler différentes parties du corps en fonction de celles qui posent problème. Après la séance, on termine par un massage pour aider la circulation du sang.

Bien évidemment, ces conseils ne sont que des pistes, des propositions pour appréhender une technique bien plus complexe qu’il n’y parait. De vrais stages d’apprentissage sont nécessaires pour la pratiquer comme il se doit, mais d’ici là, on peut se rendre compte ou non si la technique nous attire.

Pratiquer le reiki pour retrouver son énergie vitale, Seforah Benhamou, éditions Eyrolles.