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Des pandas roux nés à Paris pour la première fois en 12 ans !

undefined undefined 1 septembre 2025 undefined 17h00

Clémence Varène

Il aura fallu plus de 2 mois pour que la bonne nouvelle soit diffusée au monde entier. En juin dernier, la Ménagerie du Jardin des Plantes accueillait deux nouveaux petits pensionnaires absolument adorables : des bébés pandas roux. Une excellente nouvelle pour cette espèce menacée, puisque le lieu n’avait pas connu de naissances pour ces animaux depuis plus de 12 ans, soit en 2013.


Une bonne raison de se rendre dans le 5e

S’il a fallu autant de temps au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) pour annoncer la bonne nouvelle, c’est tout simplement parce que, jusqu’à présent, les deux petites boules de poils restaient auprès de leur maman, qui les transportait d’une cachette à l’autre afin de les protéger, comme il est de coutume en cas de naissance chez les pandas roux. Depuis quelques jours cependant, ils ont gagné en autonomie, et sortent désormais de leur nid pour se montrer aux yeux adorateurs du grand public. Un premier contrôle a été effectué, révélant la bonne santé des deux animaux. Ils continueront à être suivis tout au long de l’automne afin d’assurer leur croissance.


Le MNHN, un havre de paix pour les animaux

Cette bonne nouvelle, au-delà du fait qu’elle nous mette un peu de baume au cœur en cette période morose de rentrée, témoigne aussi de l’engagement du MNHN qui n’a de cesse de protéger les espèces en danger. En effet, victime de la déforestation, de la fragmentation de son habitat et du braconnage, le panda roux est classé « En danger d’extinction ». Il en resterait « moins de 10 000 individus dans les forêts de l’Himalaya et du sud-ouest de la Chine », selon la Ménagerie.

Ces naissances portent donc tout un symbole d’espoir. Ce d’autant plus qu’elles s’ajoutent à d’autres heureux événements survenus au sein du Jardin des Plantes cette année, avec l’arrivée de faisans d’Edwards, classés « En danger critique d’extinction », d’une bernache néné, sorte d’oie hawaïenne, également menacée, ou encore de renards corsac, qui, bien que peu menacés pour l’instant, sont tout de même surveillés car classés en « Préoccupation mineure ».