Hier s’est close la 40ème édition du Printemps de Bourges. Pendant six jours, le festival a chamboulé la ville avec plus de 430 concerts, et sa programmation audacieuse. Chaque année, il ouvre la saison en éclairant les tendances musicales, et en présentant les artistes de demain. Depuis sa création en 1977, c’est devenu une véritable institution. On est allés y faire un tour, on a interviewé pleins de musiciens, on a bu beaucoup de bières, manger beaucoup de sandwich à la merguez, rencontré pleins de berruyers, écouté de la musique à n’en plus finir, et on a surtout grave kiffé ! Petit compte-rendu d’un festival vraiment pas comme les autres.
© Charlotte Perget & Olivia Sorrel-DejerineJeudi 14 avril
Malgré les festivités qui débutaient dès mardi en grande pompe avec Marina Kaye, LEJ et Mika, nous c’était départ le jeudi soir. Appareil photo sur le dos, valise dans une main, des mag Bonbon dans l’autre, un tripode sous le bras, on loupe notre train. Ça commence bien. On arrive à chopper le suivant pour atterrir dans une ville quelque peu endormie de nuit. On finit par récupérer nos accréditations, et là direction le concert des rappeurs Bigflo & Oli au W, la plus grande salle du festival. Les jeunes (très jeunes) sont en transe. C’est pas si mal en vrai. Puis direction l’Impératrice pour écouter une ambiance disco-pop. Créé il y a trois ans par Charles de Boisseguin, ce projet c’est 5 garçons musiciens, accompagné de la voix voluptueuse de Flore. Une belle découverte.
Vendredi 15 avril
Enchaînement d’interviews. C’est un peu comme une réunion de parents-profs dans un environnement hyper formel. Nous on se dit qu’on va aller faire un petit tour dehors plutôt pour notre premier interview. Paul et Alexandre de Synapson nous suivent dehors, et se prêtent au jeu des questions réponses dans un environnement bien champêtre. Puis c’est au tour de Caravan Palace, Papooz et The Avener. On rencontre aussi pleins de festivaliers venus car c’est vraiment l'évènement de l’année à Bourges. La population est éclectique : des jeunes, des vieux, des punks à chiens, des reggae man, des petites minets et des petites minettes, tous venus s’amuser.
On enchaine les concerts, on rencontre des gens de l’industrie, l’ambiance est cool. On écoute Papooz, mais on doit filer interviewer The Avener. On enchaine avec le live de Synapson, puis on file au coin bière du 22. On finira tard la nuit, car malgré la fin des concerts, la soirée continue jusqu’au petit matin aux 3 petits Cochons (un bar mythique). Mais parce que Bourges sans pluie ne serait pas Bourges, il tombe des cordes. On est trempés, mais on reste saucées.
Samedi 16 avril
La soirée fut longue, on a rencontré pleins de gens de Paris venus découvrir et faire la promo d'artistes émergents. Le samedi les interviews continuent. On rencontre Thylacine qui a composé toute sa musique à bord du Transsibérien, puis les gars loufoques de la Femme.
On vous propose de découvrir le 1er épisode de la folle aventure de Thylacine parti 13 jours avec une équipe de cadreur dans le Transsibérien pour composer son album !
Pour clôturer cette étape dans le centre de la France, dimanche quelques rayons de soleil et le grand Maitre Gims étaient sur la scène du W, même si on a pas eu le temps de le voir, notre train est à 15h30, bye bye Bourges et à l'année prochaine !
On remercie vraiment l'équipe d'organisation du Printemps, l'équipe pro et presse, les artistes, les petites mains qui nous ont fait manger, boire et festoyer, et bien sur les festivaliers sans qui cet évènement ne serait pas aussi fun !
Texte & Vidéo : Charlotte Perget et Olivia Sorrel-Dejerine