Rencontre avec : le phénomène Jabberwocky

undefined 5 avril 2016 undefined 00h00

La Rédac'

Pris dans les mailles de la toile en 2012, Jabberwocky a été propulsé en deux temps trois mouvements en haut de l’affiche. Il y a trois ans déjà, leur premier titre Photomaton fait un gros carton sur YouTube (près de 5 millions de vues). Avec la sortie de son premier album Lunar Lunar fin 2015, Jabberwocky légitime définitivement son buzz en faisant une entrée fracassante sur la scène électro-pop française. Pour en avoir le cœur net, rendez-vous à la Cigale le 15 avril, on vous fait gagner 2x2 places ici. En attendant, on les a rencontrés pour vous !  Le buzz de Photomaton, ça ne vous a pas trop mis la pression à l’époque ? Non, on savait que dans la musique, il y avait plein de facteurs qui feraient que ça pourrait marcher ou pas. On voulait juste faire des morceaux qui nous plairaient. D’ailleurs, on a attendu un an avant de sortir notre deuxième titre Pola. Il fallait qu’on prenne le temps de chercher quel type de musique on voulait faire, sans s’enfermer dans une espèce de case. D’où toutes les ambiances différentes qu’on retrouve dans l’album. Justement, en parlant d’univers musical, j’arrive pas trop à définir le vôtre, c’est normal ?  Dans l’album, il y a des titres un peu épiques, d’autres un peu trip-hop. Ce n’est pas le même style d’un morceau à l’autre, ils correspondent chacun à une période. Ça marche beaucoup au coup de cœur, on ne sait pas exactement dans quelle catégorie se classer et on aime bien ça. jabberwockygroupe-14 C’est quoi votre fil rouge alors ? Quand les gens écoutent notre musique, on veut que des images leur viennent instantanément à l'esprit. On attache beaucoup d’importance au visuel. Quand on regarde nos clips, on veut qu’il y ait une espèce de non-sens qui empêche de savoir vraiment dans quel univers se situer et quelle interprétation en faire. Après, qu’importe la chanson, on cherche à faire passer un sentiment de mélancolie, un peu rêveur et sombre. Vous changez sans cesse de chanteuses, pourquoi ? On essaie de trouver la voix qui peut le mieux coller à l’ambiance de telle ou telle chanson. Pendant la composition, on pense déjà à une voix. Comme on ne chante pas, on trouvait ça plus cool de rencontrer des gens, de partager nos univers, plutôt que de former un groupe de quatre. Jabberwocky Lunar Lane Artwork A quoi ressemble la chanteuse idéale de Jabberwocky ? On n’a pas de chanteuse idéale. Après, évidemment, on ne cracherait pas sur une collaboration avec des pointures comme Rihanna, Lana Del Rey ou Sia ! Elles peuvent faire tout ce qu’elles veulent avec leur voix. Paris ou Poitiers ? Poitiers pour travailler, c’est beaucoup plus confortable, on fait de la musique dans l’appart’. Quand on compose, on a besoin d’espace, de repères, de rester extérieur à toute l’animation des soirées qui peut t’empêcher de te concentrer. Paris ça reste Paris, de temps en temps ça fait du bien, mais pour bosser et se reposer, Poitiers c’est mieux. Jabberwocky En concert à la Cigale le vendredi 15 avril à 19h30 Le Bonbon vous fait gagner des places ici !