8 nouvelles expos à ne pas manquer en février

undefined 1 février 2018 undefined 14h17

Manon Merrien-Joly

Enfin ! On pensait que le mois de janvier ne se terminerait jamais, et pourtant. Sans transition, le mois de février s'annonce riche en inspiration et en émotions fortes puisqu'une fois de plus, les musées parisiens ont mis les petites œuvres dans les grandes. Au programme, l'itinéraire des plus grands peintres hollandais parcourant la capitale, une expo consacrée au hip-hop, la photographie sud-africaine à l'honneur et bien d'autres formes d'art floraux et textiles en perspective. 


Les Hollandais à Paris, 1789-1914 @ Petit Palais

De la tradition de la peinture de fleurs aux ruptures esthétiques de la modernité, cette expo, organisée conjointement avec le musée Van Gogh d’Amsterdam, met en lumière les riches échanges artistiques, esthétiques et amicaux entre les peintres hollandais et français, du règne de Napoléon à l’orée du XXe siècle. Van Gogh, Van Dongen, Mondrian... beau casting au programme.  

6 février - 13 mai
Petit Palais / avenue Winston Churchill - 8e


Van Dongen et le Bateau-Lavoir @ Musée Montmartre

Egalement dans le cadre de l’année culturelle néerlandaise en France, le charmant Musée de Montmartre organise une expo centrée sur Van Dongen et les artistes du Bateau-Lavoir. L’art antiacadémique, la liberté, l’esprit de révolution, l’art populaire et le dialogue entre les arts... autant de caractéristiques qui vont stimuler l’arrivée d’un nouveau siècle artistique !

16 février - 26 août 2018
Musée Montmartre / 12-14, rue Cortot - 18e


Rétrospective de David Goldblatt @ Centre Pompidou

Le Centre Pompidou consacre pour la première fois en France une rétrospective de grande ampleur au photographe sud-africain David Goldblatt. Le parcours met en lumière l’ensemble de la production de l'artiste à travers plus de 200 photographies, une centaine de documents inédits, des essais de jeunesse et des clichés plus récents. David Goldblatt parcourt l’Afrique du Sud depuis les années 1960. Il raconte à travers ses photographies l'histoire, la géographie et les habitants de son pays natal.

21 février - 7 mai
Centre Pompidou / place Georges-Pompidou - 4e


Hip-Hop : un mouvement, des énergies

Culture à part entière, le hip-hop est passé au fil des années d’un phénomène underground à l’un des modes d’expression les plus puissants de la scène culturelle mondiale. Des murs, le street art est passé aux toiles des plus grands musées. De la rue, la danse est arrivée sur les plus grandes scènes. Si certains supports permettent aujourd’hui de stocker les œuvres urbaines, que reste-t-il de la mémoire du mouvement hip-hop ? 

2 février - 31 mars 
Pavillon Carré de Baudouin / 121, rue de Ménilmontant - 20e


Susan Meiselas, Médiations @ Jeu de Paume

A partir du 6 février, le Jeu de Paume organise une rétrospective des photos de l'une des photojournalistes les plus célèbres au monde (et membre de l'agence de photographes Magnum depuis 1976), après son travail sur la révolution sandiniste nicaraguayenne et par ses photos prises en zones de conflit en Amérique centrale dans les années 1970 et 1980.

6 février - 20 mai 2018
Jeu de Paume / 1, place de la Concorde - 8e


Discorde, fille de la nuit @ Palais de Tokyo

C'est parti pour une nouvelle saison au Palais de Tokyo ! En attendant de savoir si le bouquet polémique de Jeff Koons viendra fleurir ses environs, l'établissement propose cinq expositions et une œuvre in situ multi-thématique : la guerre, la mondialisation, l'histoire, le pouvoir... En tout, ce sont les visions de 7 artistes qui sont proposées : Neïl Beloufa, le duo Kader Attia et Jean-Jacques Lebel, Georges Henry Longly, Massinissa Selmani, Marianne Mispelaëre et Anita Molinero.

16 février - 13 mai
Palais de Tokyo / 13, avenue du Président-Wilson - 16e


Sheila Hicks, l'art du textile @ Centre Pompidou

Les expos d'installations textiles, ça ne court pas vraiment les rues : il faut donc absolument que vous alliez voir l'expo de Sheila Hicks. D'abord parce qu'elle vit et travaille à Paris (et qu'on se sent tout de suite plus proche d'elle), ensuite parce qu'elle s'inspire du Bauhaus pour mêler fils de lin, laine et coton qui deviennent des sculptures, et enfin parce que la scéno contient un "laboratoire" qui nous inspire et nous donne furieusement envie de créer.

7 février - 30 avril 
Centre Pompidou / place Georges-Pompidou - 4e


Mille & une orchidées @ Jardin des Plantes

La Saint-Valentin nous rend un peu tous mièvres, mais on a le droit. Un peu d'amour dans ce monde de brutes, et de beauté surtout : pour changer un peu des roses, le Jardin des Plantes fait fleurir des orchidées un peu partout dans sa serre et nous, on ira au moins pour les fragrances qui s'annoncent inoubliables.

8 février - 5 mars 
Grandes serres du Jardin des Plantes / 57, rue Cuvier - 5e 


Et sinon, celles-ci sont toujours en cours : 


Mohamed Bourouissa @ MAM

C'est la première exposition institutionnelle en France consacrée à Mohamed Bourouissa. Remarqué dans les expositions Younger than Jesus au New Museum à New York et Dynasty au Palais de Tokyo et au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (2010), le plasticien franco-algérien est aujourd'hui l'un des artistes majeurs de sa génération.

Jusqu'au 22 avril
11, avenue du Président Wilson - 16e


L'art du pastel de Degas à Redon @ Petit Palais

Le Petit Palais expose jusqu'au 8 avril un florilège de plus de 200 pastels traversant les principaux courants artistiques de la seconde moitié du XIXe siècle, de l’Impressionnisme au Symbolisme...



Jusqu'au 8 avril
Petit Palais / avenue Winston Churchill - 8e


Marie Curie, une femme au Panthéon 

On se retrouve propulsé dans les coulisses des travaux scientifiques et la vie privée de la première femme a avoir remporté un prix Nobel. A l'occasion de son 150e anniversaire, le Musée Curie et le Centre des monuments nationaux (CMN) signent cette exposition-hommage au Panthéon, à ne manquer sous aucun prétexte. 

Jusqu'au 4 mars
Place du Panthéon - 5e


Le Pérou avant les Incas
@ Quai Branly

Parce que les premières sociétés datent d'au moins 1500 ans, le Quai Branly retrace leur histoire, et plus précisément enquête sur les traces des cultures anciennes du Nord du Pérou, qui avaient déjà bâti une structure étatique en ce temps. L’exposition étudie donc l’origine et l’organisation du pouvoir dans ces sociétés anciennes. Parmi les dieux célestes, les rois, les élites et seigneurs urbains, les guerriers et prêtres ou prêtresses, qui détenait ce pouvoir ? Comment se manifestait-il ?

Jusqu'au 1er avril
37, quai Branly - 7e