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Euphoria : la nouvelle expo qui ne manque pas d’air au Grand Palais

undefined undefined 6 juin 2025 undefined 18h00

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Clémence Varène

En 2022, le Balloon Museum s'emparait de la Grande Halle de La Villette avec Pop Air, une exposition monumentale qui avait ravi tous les Parisiens. Cet été, après un passage dans certaines des plus grandes villes du monde, les équipes du projet spécialisé dans les structures gonflables sont de retour dans la Ville Lumière avec Euphoria, une présentation pharaonique réunissant une petite vingtaine d’artistes. On a eu la chance de découvrir les lieux en avant-première, et voici ce qu’on en a pensé.


Apologie de la démesure

Aucun doute, ici, ce qui compte, c’est de faire sensation avec des constructions gonflables toutes plus grosses, imposantes et impressionnantes les unes que les autres. Et ça commence avant même d’entrer dans le musée, puisqu’en remontant l’avenue Winston-Churchill, on aperçoit sur la façade une immense échelle gonflable multicolore. Et ce qui est sûr, c’est que le spectacle ne s’arrête pas une fois sous la nef.

De salle en salle, on découvre des installations tantôt enfantines, tantôt poétiques, tantôt éclectiques, mais toujours démesurées. Une chose est sûre, si elles mettent toutes en valeur le pouvoir de l’air, elles ont un autre point commun : la couleur. Du rouge, du jaune, du bleu, du rose, des néons et des projecteurs à foison, ça pulse dans tous les sens, dans un univers à mi-chemin entre Charlie et la chocolaterie et la Maison de Mickey.


Une immersion continue

Au programme de cette exposition, une immersion complète dans un monde complètement fou. D’un côté, on se perd dans un labyrinthe psychédélique sorti de l’esprit de Tim Burton. De l’autre, on se retrouve enfermé dans une immense cage de verre à devoir se frayer un chemin au milieu de centaines de ballons de baudruche bleus géants, dans une expérience ludique, certes, mais un brin anxiogène si vous êtes sujet aux crises de claustrophobie.

Ici, tout est propice à l'immersion, puisque le but de chaque installation est simple : faire vibrer le spectateur en l’invitant à participer au spectacle. Et si on trouve simplement sympa (sans plus) l’idée de pousser des balles géantes suspendues au plafond, on a par contre été convaincu par la salle des balançoires pour flotter au-dessus des nuages, les capteurs qui permettent de reproduire notre rythme cardiaque en son et lumière, ou encore la traditionnelle piscine à bulles aux allures de boite de nuit ! 


Une programmation plus large

On préfère vous prévenir cependant, même si Euphoria redonne au Grand Palais une partie de la magie qui avait animé l’institution l’année dernière pendant les JO, la visite a tout de même un certain coût (22€) qui, en plus, augmente de 3€ le week-end. Heureusement, le musée vous propose un certain nombre d’alternatives pour sa saison estivale dont, de l’autre côté de la nef, l’installation monumentale d’Ernesto Neto, Nosso Barco Tambor Terra.

Cette construction gigantesque de fils entremêlés nous plonge dans un univers unique, à la frontière entre tradition et modernité, entre musique et exploration. Alors on n’hésite pas à retirer ses chaussures et à se promener au milieu de cette forêt magique de copeaux de bois, pour découvrir ces troncs de tissu, mais aussi les instruments de musique disposés çà et là. Et bien sûr, vous êtes invités à faire résonner toutes ces percussions autant qu’il vous plaira. Cerise sur le gâteau, l’accès à cette installation immersive est, pour le coup, gratuit, et ça, c’est un vrai plus.


Euphoria – Art is in the Air

Jusqu’au 7 septembre 2025
Plus d’infos

Nosso Barco Tambor Terra
Jusqu’au 25 juillet 2025
Plus d’infos

Grand Palais
  • – 8e
  • +33 1 40 13 48 00
  • Site web
  • 4.5 / 5