J. J. Abrams à la production, des Nazis, la Libération, des créatures sur-humaines, des GI tout justes sortis de l'adolescence à qui l'on confie une mission ultra-périlleuse... Huuuum vous sentez ? Oui, c'est la bonne odeur du film de genre, bien WTF et ultra-distrayant comme on les aime.
À un moment faut prendre parti. Pro-gilet jaune on anti ? Dieu merci on s'en fout. Non, nous ce qui nous intéresse, c'est la question suivante : un film peut-il valoir le coup si son postulat de base est totalement surréaliste ? Mais GRAVE ! Donc ce postulat, le voilà : la veille de l'opération Overlord – qui aboutira à la Libération de la France du joug nazi par les courageuses troupes alliées –, un commando de quelques hommes tombe sur un labo nazi clandestin, planqué dans le sous-sol d'une église dont ils doivent détruire le clocher, menant des expériences glauques sur les gens du village.
Le but des Allemands, c'est de créer « un Reich millénaire avec des soldats millénaires ». Chouette projet. Grâce au goudron contenu dans le sous-sol de la région, un docteur maléfique a ainsi créé un sérum permettant de ressusciter les morts et de leur donner une force décuplée...
C'est pas hyper excitant cette histoire ? Bon, qu'on soit bien d'accord, quand tu vas voir un film de ce genre, tu ouvres ta boîte cranienne, tu sors ton cerveau, tu le poses avec ta veste au vestiaire, et tu le récupères après. Seuls te servent tes yeux, et peut-être ta bouche pour rire, faire "hoooo" ou même crier. En gros, c'est du fun à l'état pur, sans prise de tête et avec un aspect série B totalement assumé. Pour les amateurs du genre, on y retrouve tout ce qu'il faut : des explosions, du sang, du gore, des répliques bien bourrines, des personnages caricaturaux au possible, et, on le répète, des NAZIS et des MONSTRES. Pour ceux qui ne goûteraient point ce type de cinéma, essayez quand même, vous verrez, vous n'apprendrez rien sur le sens de la vie, mais vous allez vous éclater comme jamais.
Overlord, c'est donc l'occasion, avant tout, de changer des classiques comédies françaises et autre blockbusters américains en profitant d'un film libre, fun et spectaculaire. Mon père dit toujours, « moi je vais au cinéma pour en prendre plein la tronche ». Te voilà servi P'pa !