Paradise City, le festival zéro déchet qui fait du bien à la planète

undefined 8 juin 2018 undefined 15h50

Victor

Souvenez-vous ! C'était il y'a à peine deux semaines. Dans ce petit top que nous vous avions concocté, nous vous présentions les festivals les plus écolos. Les vraiment écolos ! Pas ceux où une petite cup éco-responsable se bat en duel avec deux-trois toilettes sèches et qui suffit, le plus souvent, à adosser la mention green à tout l'édifice. 

En voici un que nous n'avions pas mentionné et qui, pourtant, mériterait bien quelques lignes : Paradise City. Celui-ci se déroule dans les jardins du château de Baudricourt, à Perk, en Belgique. Un endroit un tantinet folklo, un petit lac au milieu, de l'herbe grasse... On s'y sent bien. On respire. On mange des frites - évidemment, on est en Belgique -, et on en profite vraiment, les pieds dans l'eau fraiche du lac. 

Et on profite d'un line-up terriblement électronique et très contemporain. Notre star nationale Laurent Garnier y côtoie la jeune star montante irlandaise Or:la, Jayda G affronte le fer avec Objekt ou Call Super et Lil Louis fait résonner les basses aux côtés du bouillonnant Kink. Sans vous parler du reste, qu'on vous invite à checker ici





Mais ce qui fait la particularité de ce festival (parce que, oui, des line-ups comme ça, on en a déjà vu pas mal !), c'est qu'il a une empreinte carbonne à peu près nulle. Voire complètement nulle. Et oui, ce festival ne pollue pas. Comment est-ce possible ?

Pour nos amis de Tsugi, le fondateur du festival, Gille de Decker, s'explique : "“Nos principaux objectifs sont de limiter les déchets générés, limiter l’impact CO2 et sensibiliser les festivaliers afin qu’ils adaptent leur comportement.” Du coup, en matière de vert, Paradise City n'y va pas dans la dentelle : camping alimenté à l'énergie solaire, matériaux recyclés, éclairage à faible consommation, refus de proposer de la viande...

Mais aussi refus de booker des artistes qui viennent de l'autre bout de la planète (tiens, le crew Migos venant d'Atlanta, ça ne vous dit pas un truc ?), éviter autant que possible les voyages en avion - comme ce que nous expliquions ici - et, surtout, compensation de l'empreinte carbonne : "Après le festival, nous compensons la globalité des émissions CO2 cherchant à avoir un impact positif en Ouganda : nous offrons des fours durables à des familles." Pas mal, non ? 


Paradise City
29, 30 juin - 1er juillet
Perk - Belgium