Pour établir un plafond de verre aux potentielles hausses records des loyers en France, la gourvernement avait décidé de limiter la hausse de l'indice de référence des loyer (IRL) à 3,5%. Pourtant, en ce début d'année 2023, le constat est clair, la plupart des grandes villes de France ont enregistré une hausse plus importante.
Marseille : la fin de l'eldorado locatif
Marseille est depuis logntemps, l'une des grandes villes de France où il fait bon d'être locataire. Les prix étant plus attractifs qu'ailleurs. Mais cette tendance est bel et bien entrain de changer. Aujourd'hui le prix des locations au m2 dans la cité phocéenne semble s'indexé sur le reste du territoire.
"En l'espace de 2 ans, les prix de l'immobilier y ont grimpé de +25,3%, et les loyers de +6,3% sur la même période, ce qui peut représenter un surplus de plus de 215€ par an sur la location annuelle d'un appartement de 20m2" déclare Thomas Lefebvre, Directeur scientifique de SEloger à nos confrères du FigaroImmobilier.
Marseille - ColorMaker ©
À ce jour, seuls les locataires des villes dans lesquelles la loi de l'encadrement des loyers est passée sont "épargnésé. À Lyon, où l'encadrement des loyers est en vigueur, la hausse enregistré n'est que de +0,4%. Quant à Bordeaux, les loyers sont même en baisse de -0,8%.
Immobilier : horizon 2023
L'année 2023 va initier des changements notables en matière d'immobilier, à commencer par l'interdiction de louer des logements qui ne seraient pas aux normes énergétiques. Autrement dit, des logements (entre autres) mal isolés qui consomment plus de 450kWh par m2 et classés G sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
Ce qui est une très bonne chose en soi. Seul problème, cette mesure mise en place le 1er janvier 2023, va engendrer la sortie de presque 200 000 logements du marché locatif. Un phénomène qui pourrait considérablement tendre, un marché déjà compliqué.