Ce qui nous manque le plus quand on quitte Lyon

undefined 21 mai 2019 undefined 17h50

Antoine Lebrun

Les rues pavées du Vieux Lyon

Au rayon des vieilles villes, celle de Lyon est sans doute la plus authentique de toutes. Totalement hors du temps, le quartier du Vieux Lyon semble s’être arrêté à l’époque des troubadours pour notre plus grand bonheur. En plus d’être principalement piéton, le quartier abrite quelques-uns des principaux points d’intérêt de la ville. On vous met au défi de trouver plus cool que ça.


La basilique de Fourvière

On la voit tous les jours, ou presque, mais on ne s’en lasse pas. Fourvière, c’est un peu comme notre âme soeur. Elle nous observe de la-haut, nous sert de repère quand on se retrouve paumé au milieu de nulle part et est surtout le symbole suprême de Lyon (devant Jean-Michel Aulas, oui oui). Et autant vous dire qu’on est bien content de la retrouver après quelques semaines sans la voir.


Les bouchons lyonnais

Niveau authentique, on peut difficilement faire mieux que les bouchons lyonnais. Chaude ambiance, nappes à carreaux et plats du terroir, les bouchons font partie intégrante du patrimoine lyonnais. Et même si on n’y passe pas toutes nos soirées, rien ne fait plus plaisir qu’un bon gros gueuleton dans un bouchon entre potes. Bon après, il faut s’y préparer car c’est pas la bouffe la plus diet’ du monde. Loin de là…

---> Notre top des bouchons lyonnais


Les apéros sur les berges du Rhône

Les beaux jours tardent à débarquer mais rien ne vaut un bon apéro sur les berges. Qu’on soit plutôt péniches ou plutôt pelouse verdoyante, le résultat est le même : on est posé, on kiffe et on sent la douce chaleur du soleil sur nos peaux de pêche. Et comme cette sensation ne se trouve pas forcément partout, on ressent toujours un petit pincement au coeur au moment de quitter notre jolie bourgade.

---> Notre top des péniches de Lyon


Le parc de la Tête d’Or

C’est notre Central Park à nous. Au parc de la Tête d’Or, l’atmosphère est légère, la végétation embaume nos narines et on se sent comme transporté loin du marasme de la ville. Le week-end, on adore s’y promener, flâner le long du lac, faire du vélo, s’allonger dans les pelouses et aller prendre une dose de dépaysement dans les serres tropicales. Et croyez-nous, c’est pas à Tourcoing qu’on fait ça…


La proximité avec la mer et la montagne

La force majeur de Lyon (qui en fait la ville la plus cool du monde), c’est sa situation géographique. À moins de 2h de route de la montagne et 3h de la mer, Lugdunum jouit d’une place stratégique au moment des vacances. On est près de tout et on en profite sans modération. Alors le simple fait de savoir qu’on part dans une ville où le premier bout de plage est à 7h de route, ça nous fout un peu le blues…


Le parler lyonnais


© Philippe Pérusseau / FEP / Panoramic

« Alors les Gones, on cherche encore des gâches pour les NS ? » Cette phrase est absolument impossible à déchiffrer pour qui n’est pas Lyonnais. Alors ça nous manque terriblement quand on dégaine des mots du cru à nos potes originaires d’autres villes et qu’ils n’y captent rien. Et c’est pas une question de fierté ou quoi, c’est simplement que ces mots lyonnais sont entrés dans notre vocabulaire.

---> Notre top des mots et expressions qu'on entend qu'à Lyon


Le Beaujolais

L’écrivain, journaliste et homme politique Léon Daudet disait « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. » Et on a beau dire ce qu’on veut sur le Beaujolais, surtout la version « Nouveau », ça reste un excellent vin qu’il fait bon déguster avec de la bonne cochonnaille. Pas un hasard si les Chinois se l’arrachent.


Les Halles Paul Bocuse


© Chez Antonin

Le temple de la gourmandise à la sauce lyonnaise. Les Halles Paul Bocuse, c’est le spot qui fait saliver tout bon gourmet qui se respecte. Impossible de détourner le regard des stands de bouchers, de pâtissiers, de cavistes et autres écaillers. Pas un hasard si la crème des restaurateurs du coin viennent y remplir leur frigo. Aux Halles, on y mange, on y goûte, on s’y perd et on repart avec un charriot plein à craquer (et le bide aussi, par la même occasion).