Bientôt un congé menstruel pour les agentes de la Métropole de Lyon. Cette initiative audacieuse témoigne de l'engagement de la Métropole à créer un environnement de travail inclusif et favorable à la santé de ses employés. Expérimenter à partir du 1er octobre, le congé menstruel permettra aux femmes de prendre un congé de 2 jours maximum pour faire face aux désagréments liés à leurs règles, sans perte de salaire. De même, le congé pour arrêt naturel de grossesse sera dédié aux fausses couches, un moment difficile pour les femmes.
Pour bénéficier de ces congés, les employées devront présenter un certificat médical. Cela garantit que les congés sont utilisés de manière appropriée et contribue à maintenir un équilibre dans le milieu de travail.
L'Espagne prise pour exemple
L'expérimentation de ces congés est un premier pas. Si elle se révèle concluante, la Métropole de Lyon envisage de les pérenniser, offrant ainsi à ses employées un soutien continu dans des moments délicats de leur vie. Une décision forte qui s'inscrit dans le cadre d'une politique plus large visant à améliorer la qualité de vie au travail et à favoriser l'égalité des sexes. D'autant que la Métropole de Lyon prend ainsi le contre-pied de l'État qui avait écarté la possibilité de la mise en place d’un congé menstruel en France par le biais d'un rapport sénatorial publié le 28 juin dernier.
Instauré depuis février dernier en Espagne, le congé menstruel récolte de très bons retours.