Le gophering, la pratique qui fait rage sur les applications de rencontre

undefined 4 octobre 2023 undefined 16h21

Lucie Guerra

Vous avez fixé un premier date mais la personne annule au dernier moment en utilisant l’excuse la plus nulle du monde ? Figurez-vous que ce schéma devient de plus en plus fréquent sur les applications de rencontre et il a un nom : le gophering.

Avouez, ça vous est déjà arrivé de ghoster quelqu’un, autrement dit d’arrêter de lui parler du jour au lendemain, sans lui donner la moindre explication. On sait tout, vous ne pouvez rien nous cacher… Si désormais le ghosting est un art parfaitement bien maîtrisé de tous les frileux et frileuses de l'amour, une nouvelle tendance a fait son apparition sur les applis de rencontre : le gophering. Quésaco ?


Gophering is the new ghosting

Selon le dernier rapport de l’application de rencontre Plenty of Fish, on définit le gophering comme « l’acte de faire des plans pour rencontrer quelqu’un qui vous intéresse de manière romantique pour finir par l’annuler en utilisant n’importe quelle excuse ». En gros, ça matche bien entre vous et la personne, mais vous vous faites planter juste avant votre premier date… Vous voulez un câlin ?

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Si l’avez déjà vécu, on vous rassure, vous n’êtes pas seul·es ! L’étude montre que 52% des utilisateur·rices de ces applications de rencontre se sont faits gopher. Et c’est, sans surprise, la génération Z qui en est le plus victime.


La peur de l’engagement comme cause prédominante

On résume : vous échangez avec une personne, la conversation se déroule bien et va au-delà des questions ultra bateaux auxquelles on n'en peut plus de répondre. Pourquoi diantre cette potentielle âme sœur déciderait-elle de couper court à la moindre rencontre avec vous, alors que vous aviez programmé un verre et une séance de ciné ensemble ? 

La réponse qu’on a à vous donner risque de ne pas vous faire plaisir : la peur de l’engagement, du changement, et de l’abandon, régissent le gophering. De plus en plus de jeunes issu·es de la génération Z revendiquent un désir de liberté, loin de toute forme d’obligation qu’engendrerait une relation amoureuse. D’ailleurs, d’après l’étude "Single Not Sorry" menée par Tinder, 74% des 18-25 ans auraient fait le choix délibéré d’être célibataires. Alors si vous avez été victime de gophering récemment, on vous promet que ça n'est pas votre faute, que ça va aller, que cette personne n’était pas la bonne pour vous. Et puis à ce qu’on dit, mieux vaut être seul·e que mal accompagné·e !