Rappelez-vous, c'était en septembre dernier, le nom de Bordeaux était apparu dans de nombreux média nationaux... malheureusement associé aux essais, par la Mairie, d'une peinture hydrophobe sur les murs de la ville. Après quelques semaines de test, La Mairie a tranché. La peinture anti-pipi ne recouvrira pas les murs de Bordeaux. Du moins pour le moment...
Au même titre que les crottes de chiens, les odeurs d'urine en pleine rue exaspèrent les riverains. Et c'est bien compréhensible. Pour y remédier, notre Mairie avait opté, il y a environ un an, pour l’expérimentation d'une peinture hydrophobe. Adoptée par la ville de Hambourg (Allemagne) depuis 2015, l'expérimentation du produit intervenait après plusieurs plaintes de voisins de la rue Cellier, en proie a des urineurs sauvages.
Le concept est assez simple. Parfaitement imperméable, cette peinture a pour effet de renvoyer le liquide à l'envoyeur, dans un effet "d'arroseur arrosé". On vous laisse imaginer le tableau, en fin de soirée... Mais ce ne sont pas les éventuels dommages causés aux "pisseurs des rues" qui ont motivé l’arrêt de ce procédé à Bordeaux.
Sur le site web de France Bleu, la municipalité expliquait en effet que l'utilisation de ce produit nécessitait l'accord des propriétaires. Or, dans le cas de figure bordelais, seuls les locataires en ont fait la demande. Autre souci de taille pour la Mairie : le prix de l'anti-pipi. Sur les trois tests menés, il semble que le produit le plus efficace soit aussi le plus cher (100 euros par m2). Une charge qui ne pèserait que sur les dépenses de la Mairie.
Finalement, les arguments écologique et esthétique sont avancée : « la ville de Bordeaux affirme n'avoir aucun recul », rapportait le site de France Bleu Gironde.
On l'a échappé belle...