À 2h de la trépidante Toulouse, il existe un village où le temps semble s’être arrêté. Son nom : Autoire. Son surnom : le petit Versailles. Rien que ça. Et si la comparaison peut sembler audacieuse, elle prend tout son sens une fois sur place. Des manoirs aux allures aristocratiques, des maisons à colombages, des façades en pierre dorée baignées de soleil : Autoire aligne les merveilles comme Louis XIV ses jets d’eau. Ici, on déambule dans les ruelles pavées avec la sensation délicieuse d’avoir poussé la porte d’un autre siècle, un siècle où les nobles de Saint-Céré venaient chercher calme et fraîcheur entre deux escapades champêtres.
Voir cette publication sur Instagram
Mais Autoire ne se contente pas d’être beau, il est aussi perché. Littéralement. Avec sa cascade de 30 mètres — la plus haute du Lot — qui dégringole dans un écrin de verdure, le village flirte avec les sommets. Une randonnée accessible permet d’en prendre plein les mirettes sans vider les mollets, le combo parfait pour les familles et les amateurs de nature en mode chill. Le décor ? Des falaises spectaculaires, des sentiers bordés de mousses et ce bruit d’eau qui murmure comme une berceuse géologique.
Voir cette publication sur Instagram
Un village figé dans le temps
Le charme d’Autoire, c’est aussi son refus de la frénésie touristique. Pas de vitrines tape-à-l’œil, pas de bus alignés, juste l’essentiel : quelques artisans, des événements culturels qui sentent bon le terroir et cette atmosphère paisible qui fait du bien. On flâne entre l’église Saint-Pierre et la chapelle Saint-Roch, on grimpe vers les ruines du château des Anglais pour se prendre une claque visuelle sur la vallée, et on redescend en se disant qu’il existe encore des endroits préservés où l’histoire et la nature se tiennent par la main.
Voir cette publication sur Instagram
Autoire, c’est cette parenthèse enchantée qu’on n’avait pas vue venir. Un secret bien gardé à 175 kilomètres de Toulouse, à déguster sans modération… mais avec un peu de respect, comme tout trésor.