Château de Valgros : le miraculé des flammes
Voir cette publication sur Instagram
Direction Bram, à quelques kilomètres de Carcassonne. Le château de Valgros, vestige du XIXᵉ siècle, porte encore les cicatrices d’un incendie survenu en 2005. Ses murs rongés, ses escaliers rouillés et ses plafonds effondrés en font un lieu fascinant pour les amateurs d’urbex. Malgré les projets de rénovation, le manoir garde son mystère intact, figé dans le temps (et un peu flippant la nuit, soyons honnêtes).
Puilaurens : la Dame Blanche des montagnes
Voir cette publication sur Instagram
Perché à 697 mètres sur le mont Ardu, le château de Puilaurens offre une vue vertigineuse sur les reliefs de l’Aude. Mais c’est surtout sa légende qui attire les curieux : celle de Blanche de Bourbon, l’épouse assassinée du roi de Castille, dont l’ombre en robe blanche hanterait encore la tour Ouest les soirs de pleine lune. Frissons garantis au cœur du pays cathare.
Belcastel : le joyau maudit de l’Aveyron
Voir cette publication sur Instagram
Impossible de parler de châteaux hantés sans citer Belcastel, perché sur l’un des plus beaux villages de France. Restauré avec passion dans les années 1970, il abrite toujours la légende tragique de Cécile de Saunhac, jetée du haut du donjon par son mari jaloux. Certains visiteurs jurent encore sentir sa présence, entre deux expositions d’art contemporain. Ambiance.
Peyrepertuse : la forteresse des nuages
Voir cette publication sur Instagram
On passe ensuite au château de Peyrepertuse, perché à plus de 800 mètres d’altitude. Véritable forteresse de pierre et de vent, il offre un panorama incroyable sur la garrigue et les vignobles. Ses murailles et son escalier taillé dans la roche témoignent d’une autre époque, où mystique et stratégie militaire se mêlaient sans effort. Un bijou d’architecture… à explorer à vos risques et périls.
Château Thomas Rung : l’étrange secret de la Haute-Garonne
Dernière escale : le mystérieux château Thomas Rung, planqué quelque part en Haute-Garonne. Ce lieu urbex tire son nom d’un tueur en série allemand, sans qu’aucun lien n’existe entre les deux, mais avoue que ça donne le ton. Derrière sa façade en briques roses rongée par le temps, on découvre un décor figé : un vieux piano, un billard, des fauteuils en velours rouge. Les plafonds tiennent à peine, le papier peint s’effrite, mais les carreaux verts et les mosaïques d’oiseaux résistent encore. L’adresse exacte est tenue secrète, partagée seulement contre une petite contribution en ligne. Ceux qui ont eu la chance d’y entrer parlent d’une atmosphère hors du temps, entre beauté décadente et silence pesant.
