Zephalto lance une expérience de tourisme spatial unique, douce et écologique. Oubliez les fusées qui rugissent ou les entraînements militaires : la jeune pousse toulousaine réinvente l’ascension vers les étoiles avec un ballon stratosphérique digne d’un film de science-fiction. Après un vol test réussi près de Toulouse, l’entreprise confirme que son concept fonctionne. Ce voyage promet une montée en douceur à 25 km d’altitude pour admirer la courbure de la Terre… à condition d’avoir un compte bien garni.
170 000 € le billet pour tutoyer les étoiles (mais sans gravité)
Confort maximal et vue vertigineuse : Zephalto mise sur l’élégance autant que sur l’innovation. Ici, pas de combinaison spatiale étouffante, ni de force G à encaisser. La capsule pressurisée ressemble davantage à un salon feutré de jet privé qu’à un cockpit d’astronaute. L’idée est simple : offrir à ses six passagers un moment suspendu, littéralement, entre ciel et Terre. Ajoutez à ça un design léché, une montée en silence et une vue panoramique de notre planète bleue, et vous obtenez l’expérience ultime pour milliardaires en quête de sensations zen.
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L’expérience n’est pas donnée, mais elle attire déjà les curieux aux poches profondes. Avec un prix d’entrée à 170 000 €, ce rêve d’altitude reste pour l’instant réservé à une élite. Pourtant, 400 personnes ont déjà réservé leur ticket, séduites par l’idée de vivre l’“overview effect”, cette prise de conscience planétaire que les astronautes décrivent comme bouleversante. La majorité viennent d’Europe ou des États-Unis, et certains espèrent déjà un effet papillon mental à leur retour sur Terre.
Entre écologie, science et ambitions industrielles
Zephalto veut allier tourisme, science et utilité publique pour bâtir un modèle durable. Chaque vol embarquera aussi des instruments scientifiques pour mesurer gaz et particules dans la stratosphère, preuve que l’entreprise ne veut pas se limiter à vendre du rêve. D’ici 2026, une usine de ballons réutilisables ouvrira à Muret, avec à la clé des applications bien terrestres : relais de communication lors de crises, couverture d’événements mondiaux... Le ballon prend de la hauteur, mais garde les pieds sur Terre.
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Si le projet impressionne, il pose aussi la question de l’accessibilité et de l’impact environnemental. Pour l’instant, le billet reste hors de portée du commun des mortels. Mais Zephalto espère, à terme, réduire les coûts grâce à la production de masse et à une simplification technologique. Reste à voir si cette ambition sera compatible avec l’urgence écologique actuelle. Car même si les ballons sont a priori moins polluants que les fusées, l’idée même de “tourisme spatial” suscite le débat.
Source : Innovant.fr