Prenez un escalier qui ne mène nulle part, perdez-vous dans un triangle infini et laissez-vous emporter dans un monde où la logique semble ne plus exister. Bienvenue dans l’univers de M.C. Escher, l’artiste néerlandais maître de l’illusion et du paradoxe visuel. Jusqu’au 30 mars 2025, les espaces EDF-Bazacle de Toulouse présentent une exposition exceptionnelle consacrée à ce génie du dessin et de la gravure. Une première en France, et une expérience aussi ludique que fascinante que nous partage Actu Toulouse !
Connu pour ses œuvres qui défient les lois de la géométrie, Escher a produit plus de 2000 dessins et estampes. Ses compositions impossibles, ses mondes infinis et ses perspectives hallucinantes séduisent autant les amateurs d’art que les passionnés de mathématiques. Profondément influencé par ses voyages en Espagne, en Italie et par l’architecture mauresque, Escher mêle habilement traditions artistiques et explorations scientifiques. Il s’inspire des voûtes andalouses, des paysages méditerranéens et des gravures de Giovanni Battista Piranesi pour créer un style unique en son genre, où le surréalisme côtoie la précision mathématique.
Une immersion interactive aux frontières du réel
L’exposition toulousaine met en lumière toutes les facettes de cet artiste visionnaire. Divisée en deux espaces, elle retrace les grandes périodes de son œuvre, des pavages méticuleux aux illusions optiques les plus célèbres. Parents et enfants seront comblés : des ateliers permettent de recréer ses schémas géométriques, tandis que des installations interactives plongent les visiteurs dans ses illusions. Mention spéciale pour l’expérience où petits et grands peuvent jouer avec les perspectives et devenir des géants face à leurs proches !
Avec un savant mélange de pédagogie et de magie visuelle, cette exposition est un véritable voyage dans le temps et l’espace, où l’on découvre un artiste aussi scientifique qu’onirique. Réservez vite vos places : le succès est déjà au rendez-vous, et ce serait dommage de manquer ce rendez-vous avec l’infini.
Source : Actu Toulouse