D'après le dernier post Instagram de Caren Lay, député et vice-présidente du parti de gauche Die Linke, le Comité du développement urbain a enfin reconnu l'importance des clubs et leur portée culturelle. C'est une avancée considérable dans la défense des espaces dédiés à la culture techno puisque cette décision permettrait la sauvegarde de plusieurs clubs mythiques.
Bonne nouvelle pour nos futures virées berlinoises
Depuis plusieurs années, la scène underground berlinoise est marquée par de nombreuses incertitudes quant à la sauvegarde de certaines de ses adresses phares. Après la fermeture du célèbre club Griessmuhle en février 2020, d'autres grands noms de la capitale sont menacés : le KitKat, le Clarchens Balhhaus et même le saint Berghain. Le problème ? Le statut des clubs, considérés jusqu'à cette dernière nouvelle comme des lieux de divertissement, au même titre que les maisons closes ou les casinos. En apparence la nuance est mince, mais cette conception empêchait ces établissements de bénéfiicer des mêmes subventions, de la même protection et conditions d'ouverture que les théâtres et autres lieux de culture. Le 29 octobre dernier, la Cour Fédérale des Finances avait déjà reconnu la techno comme de la musique, et les clubs comme des salles de concert, contribuant à diminuer les impôts de ces établissements.
Ces dernières annonces sont encourageantes pour la protection de la culture club berlinoise, espérons qu'une même prise de conscience ait lieu en France !
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