Alors que notre tête est toujours coincée dans un vieux souvenir d’un nous à 4h du mat’ kebab à la main, celui-ci nous coutera bientôt plus cher qu’un verre en boite. Malheureusement, les restaurants annoncent ne plus pouvoir encaisser seul les hausses des prix sur certaines matières comme l’augmentation de 200 % sur l’huile de friture. Ce prix est l’une des nombreuses conséquences de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, représentant à eux deux 78 % des exportations mondiales. Si la tonne était vendue 640 € en mi-février, elle coûte aujourd’hui plus de 1000 € en négociation. Une horreur pour les entreprises de restauration rapide où l’huile est au centre de tous les processus : frites, sauces, cuisson de certaines viandes.
Une augmentation déjà visible aux Etat-Unis
De l’autre côté de l’océan chez nos amis américains, grands consommateurs de fast-food, McDo et Burger King ont déjà augmenté leurs prix de 10%. En France, ce changement est plus difficile à apercevoir. En effet, 85% des restaurants McDo et Burger King sont franchisés. Ils n’appartiennent dans ce cas pas directement à l’entreprise et le franchisé décide directement du coût des menus. Deux stratégies peuvent être envisagées par ces restaurants, ne pas appliquer d’augmentation pour ne pas perdre une clientèle ou bien réduire leur coût. En effectuant des modifications sur leurs recettes par exemple. Alors, allons nous nous retrouver avec un kebab sans frites et un burger sans sauce ? En tout cas, les franchiseurs recommandent de garder les prix des produits iconiques, comme le happy meal ou le mcfirst. Jusqu’à fin 2022, une augmentation de 6 à 8% est encore à prévoir.
