Si ce n’est pas déjà fait, vous prévoyez probablement de prendre vos billets pour les vacances d’été très prochainement. En quête des plus petits prix possibles, vous n’hésitez pas à vous diriger vers les sites des compagnies aériennes low-cost. Formidable, le billet aller-retour vous coûte moins de 100 €, le voyage s’annonce fabuleux. Oui, mais c’était sans compter sur les dizaines d’euros additionnels qu’il vous faut ajouter à votre panier pour avoir droit d’emporter avec vous, un bagage cabine. Bonne nouvelle cependant : il se pourrait que bientôt vous n’ayez plus à débourser un centime supplémentaire pour l’ajout d’un bagage à main lors de vos voyages, on vous explique.
Vers des bagages autorisés plus petits mais gratuits ?
Le 24 juin dernier, la commission transports du Parlement européen a émis un vote favorable à la gratuité des bagages cabine. Le but ? Éviter des « coûts supplémentaires injustifiés » au voyageurs, explique Matteo Ricci, eurodéputé et l’un des initiateurs du texte. Le sujet avait déjà été mis sur le tapis en 2023, mais n’avait alors pas mené plus loin. Selon les eurodéputés, les voyageurs devraient pouvoir emporter deux bagages gratuitement, dont un petit sac et un bagage cabine classique. Un compromis a été trouvé : le bagage à main ne doit pas excéder un poids de 7 kilos et une dimension de 100 centimètres.
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Une mesure contestée
Si du côté des voyageurs, l’idée est plus que réjouissante, le projet ne fait pas l’unanimité notamment auprès de l’association Airlines for Europe. L’un des arguments avancés est que selon la taille de l’avion, le nombre de bagages cabine qu’il est possible d’emporter est limité. D’un point de vue financier, cela aurait également des conséquences puisqu’il faudrait supposer que le prix du bagage serait intégré au prix du vol, faisant donc augmenter le prix total du billet.
Le média italien Corriere della Sera, relayé par BFM TV, a pu évaluer que cette option payante pour les bagages cabine représente un bénéfice de 10 milliards d’euros pour les compagnies aériennes low-cost. Imposer la gratuité représenterait donc un immense manque à gagner. Avant de pouvoir être appliquée, cette mesure devra être approuvée lors d’une session plénière, négociée avec les États membres et validée par le vote du Parlement d’ici cet automne.
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