À la veille du 14 juillet, la tradition reprend du service. Voici cinq adresses où l’ambiance promet d’être aussi enflammée que les camions garés dans la cour.
Caserne Bitche : le plus populaire
Le samedi 12 juillet dès 21 h, la caserne Bitche, située place de Bitche (métro Crimée, ligne 7), se transforme en piste de danse géante. Jusqu’à 4 h du matin, musique, convivialité et guirlandes tricolores font vibrer le quartier. L’ambiance, volontiers populaire, rassemble les voisins comme les noctambules. Petit détail : la ville interdit le stationnement sur la place et le quai de l’Oise du matin du 12 à midi du 14 juillet, pour faciliter la circulation et la sécurité.
Caserne Bitche
Place de Bitche – 19e
Dimanche 13 juillet, 21h-4h
Montmartre : le classique indétrônable
Nichée au pied de la Butte, la caserne de Montmartre organise chaque année l’un des bals les plus courus de la capitale. Et pour cause : décor de carte postale, quartier en pente douce, public hétéroclite et dancefloor en plein air sous les étoiles. L'événement commence tôt, dès 19h, et se prolonge jusqu'à 4h du matin. Ici, on chante fort, on danse serré, et on lève son verre à la République dans une ambiance de village perché. Un incontournable.
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Caserne Montmartre
12, rue Carpeaux – 18e
Samedi 12 juillet, 19h-4h
Blanche : le plus convivial
À deux pas de Pigalle, la caserne Blanche mêle l’énergie du 9e à une ambiance bon enfant. Ici, tout commence à l’heure de l’apéro, avec des enfants qui dansent et des voisins qui discutent. Puis la nuit avance, les basses montent et la fête prend une tournure plus électrique. Le décor est simple, l’ambiance forte, et la playlist efficace. Un bal de quartier qui n’en a pas l’air, et qui finit souvent bien plus tard que prévu.
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Caserne Blanche
28, rue Blanche – 9e
Dimanche 13 juillet, 19h-4h
Boursault : le plus populaire
Dans le 17e, la caserne Boursault promet une nuit festive et accessible. Dès 19h, la cour se transforme en dancefloor et les pompiers, en maîtres de cérémonie. Le public y est varié, les rencontres nombreuses, et la soirée bien organisée. On y vient pour boire un coup, grignoter un sandwich et se laisser embarquer dans une ambiance de fête populaire comme on les aime : simple, généreuse et fédératrice.
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Caserne Boursault
Rue Boursault – 17e
Dimanche 13 juillet, 19h–4h
Malar : la version chic
Plus feutrée, plus discrète, la caserne Malar cultive l’élégance. Située dans le très sage 7e arrondissement, elle attire un public fidèle qui vient autant pour le charme des pompiers en uniforme que pour l’ambiance détendue de cette soirée un brin mondaine. On y arrive tôt, on trinque calmement avant que la fièvre ne monte, et l’on repart souvent avec des souvenirs flous mais agréables. Le bal s’arrête à 1h du matin : l’idéal pour les oiseaux de nuit modérés.
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Caserne Malar
7, rue Malar – 7e
Samedi 12 juillet, 19h-4h
En pratique
Tous ces bals sont gratuits, et la plupart proposent une buvette avec boissons fraîches et petite restauration. Il est conseillé d’arriver tôt, certaines casernes atteignent rapidement leur capacité maximale. L’entrée se fait dans la limite des places disponibles, et l’ambiance monte très vite. Une pièce d’identité peut être demandée à l’entrée.