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Qu'est-ce qui pourrait sauver L'Amour ?

undefined undefined 20 octobre 2015 undefined 00h00

undefined undefined 4 janvier 2016 undefined 17h26

La Rédac'

L’Amour est un squat désaffecté depuis plus de 20 ans investi et retapé par un groupe de dix jeunes artistes bénévoles du collectif artistique associatif de l'Ourcq. Après quatre mois de travaux à leur frais, le collectif a réussi à redonner vie à cet entrepôt.

 

Le collectif associatif de l’Ourcq est un collectif créé il y a quatre ans dont fait partie notamment l’artiste Jacques. Le projet a débuté au Point G, rue de l’Ourcq, un premier squart artistique qui a abrité le tournage du clip de "Nous Etions Deux" du groupe La Femme, parmi tant d'autres. Après expulsion, ils trouvent un autre lieu, le Wonder, puis après avoir sillonné les rues munis d’une carte et d’un stabilo, ils rencontrent l’Amour. Avec ces squats, le CAAOU souhaite créer des zones artistiques libres et gratuites où n’importe quel artiste peut venir exposer ses œuvres. Une exposition par semaine qui permet à la fois de faire découvrir de jeunes artistes tout en animant le quartier investi.

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Jusque là, tout à l’air merveilleux, sauf que 10 mois plus tard, la société propriétaire du lieu les attaque en justice pour reprendre son bien, mais surtout pour mettre dehors le collectif ; aucun projet n’est prévu au sein du bâtiment. L’Amour a même reçu une proposition de rachat, mais rien n’y fait, la société Actival International refuse tout accord. Les artistes y habitant se retrouveront donc à la rue et la vie de quartier créée autour du projet s’éteindra. Tout cela alors que nous sommes à un mois de la trêve hivernale. 

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On pourrait expliquer cette exclusion par des plaintes de voisins, fatigués du bruit que pourrait occasionner le squat. Pas du tout, le collectif est très bien intégré au quartier qu’il fait vivre culturellement avec des repas de quartier, expositions, performances, pièces de théâtre etc et à 22h, tout le monde au lit !

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Pour plaider sa cause, le collectif a mis en place une pétition afin d’organiser des négociations avec la société et préserver le lieu qu’ils ont créé. Prochaine étape du procès dans un mois et demi et pour l'instant ça semble mal parti...

Pour sauver l’Amour c’est par ici ! L’amour 24, rue Molière - Bagnolet 93170