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Les 6 pires phrases prononcées par Jean-Marie Le Pen

undefined undefined 7 janvier 2025 undefined 15h00

undefined undefined 7 janvier 2025 undefined 15h41

Clémence Varène

Que l’on soit "quand même un peu triste" ou prêt à faire la fête toute la nuit, une chose est sûre, ce monsieur n’aura pas manqué de marquer les dernières décennies au moyen de déclarations souvent catastrophiques, pour ne pas dire carrément ignobles. On vous propose un florilège de ses pires interventions, qui font que, finalement, on ne le regrettera pas trop non plus…


1. « Les chambres à gaz sont un détail de l'Histoire. »

En 1987, lors d’une interview télévisée, Jean-Marie Le Pen effectue une sortie de route assez dramatique, assimilant le lieu d’extermination de milliers de personnes à un « détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ». Des propos scandaleux, qui lui valent un certain nombre de condamnations pour apologie de crimes de guerre et négationnisme. Une phrase sur laquelle il reviendra en 2003, déclarant qu’elle n’était « mon Dieu pas bien grave ».


2. « J'vais te faire courir, moi, tu vas voir, le rouquin, là-bas. Hein ? Pédé ! »

10 ans plus tard, alors qu’il va soutenir sa fille Marie-Caroline, candidate aux élections législatives, il est reçu comme il se doit par de nombreux opposants. En quelques minutes, il n'hésite pas à se jeter dans la mêlée, pour administrer quelques corrections, y compris à l’élue socialiste de la ville voisine, Annette Peulvast-Bergeal. Il ressortira de la castagne hilare en clamant haut et fort « ça me rajeunit ».


3. « On fera une fournée la prochaine fois. »

Sortie de son contexte, cette phrase pourrait sembler anodine. Seulement voilà, lorsqu’il la prononce en 2014, il parle en fait du chanteur Patrick Bruel qui, comme Yannick Noah, a annoncé refuser de chanter en France si Le Pen était élu Président de la République. Une allusion assez flagrante aux fours crématoires, qui n’a pas manqué de déclencher, à raison, des réactions.


4. « Durafour crématoire »

Lors d’un meeting en 1988, un an après ses propos déjà extrêmement problématiques concernant les chambres à gaz, Le Pen en remet une couche lors d’un meeting, avec un jeu de mots des plus douteux autour du nom de famille du ministre de la Fonction publique Michel Durafour. Une référence ignoble à la Shoah, en réponse à une critique beaucoup plus acceptable formulée par le ministre.


5. « Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, sa salive, son contact. C'est une espèce de lépreux. »

Décidément, 1987 aura été une grande année pour notre champion. Quelques mois après le « détail de l’Histoire », Le Pen s’adresse cette fois-ci aux personnes atteintes du SIDA, propageant des rumeurs absolument scandaleuses quant à leur potentielle contagion. Il proposera d’ailleurs ensuite d’enfermer tous les malades dans des « léproseries » afin de mettre fin une bonne fois pour toutes au virus. Superbe.


6. « L’Algérie française est un regret. »

Ah, Le Pen et l’Algérie… Une grande histoire d’amour. Après avoir été accusé d'actes de torture pendant la guerre, Le Pen a déclaré avec des trémolos dans la voix qu’il regrettait l’époque divine où la France possédait encore des colonies à droite à gauche. Une fois encore, il mise sur sa stratégie préférée : minimiser les horreurs pour se permettre de dire des énormités.