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Comment le Figaro voit les Parisiens à travers nos \"expressions\"

undefined undefined 6 janvier 2017 undefined 00h00

undefined undefined 6 janvier 2017 undefined 16h29

La Rédac'

Le Figaro sortait cette semaine un article sur 6 expressions pour « comprendre les Parisiens ». Et c’est ma foi assez intéressant de voir comment cette rédactrice du quotidien s’imagine les habitants de notre chère capitale - même si elle en est une elle même certainement. Et effectivement, c’est indispensable pour nous comprendre… Décryptage avec nos scientifiques à l’étage !

 

On se fait un dej’

Expression incompréhensible pour celui qui n’est pas Parisien. Un vrai langage moderne et avant-gardiste beaucoup utilisé dans le tertiaire branchouille. Selon le célèbre journal, c’est une façon de rembarrer poliment quelqu'un à qui on compte ne plus donner de nouvelles. Ah oui ? Moi qui pensais que c’était simplement pour aller déjeuner avec quelqu’un… Je m’en souviendrai.

 

Ça passe crème

Si ça ne fait pas 10 ans que cette expression est entrée dans le langage des Parisiens je me coupe un bras. Là on commence à comprendre que ce guide est le résultat d’une grande enquête anthropologique de vieux qui essaient de comprendre les jeunes mais qui sont complètement à côté de la plaque. Limite on s’attend à lire « zyva » en prochaine expression pour comprendre les Parisiens.

 

On va en before et en after

Alors pareil. Expressions déjà ringarde utilisée par toute la France, et même le monde entier depuis maintenant 30 ans. Mais là où ça devient un peu horrible c’est dans le paragraphe de justification. Je cite, l’auteure parle d’un café

«là, l'ambiance est tranquille» (comprenez: «Aucun risque de se faire draguer par des ploucs»). 

Ah bon ? Donc nous les Parisiens sommes forcément des gens hautains et snobinards, ne voulant pas se mélanger avec le petit peuple… Charmant… Hâte d’en savoir plus ! 

 

C’est dans le pipe ! Trop Canon

 

Pareil, ici on retrouve une expression de la com’. Attention à ne pas confondre son cas avec une généralité... Il existe pas mal de métiers et de catégories socio professionnelles différentes à Paris. Et se limiter aux bureaux branchés du 17e ne remplit pas le but au départ sociologique de l’article. Si c’était censé être un sujet léger ou humoristique, et bien c’est également raté. Voir un peu maladroit. On continue…

 

 «No way!», «C'est trop dark», «C'est un must have», «C'est so deep»...

On continue dans la caricature. Oui, les Parisiens sont des blaireaux qui parlent franglais c’est ça… Ce paragraphe se passe de commentaires.

Vous avez du chou kale

Le chou kale, c’est la dernière tendance culinaire des bobos dont se moque l’article. C’est ça en fait le but, stéréotyper les Parisiens avec des clichés dépassés pour faire rire les autres. Si nous avions fait la même chose avec le langage de Province, nous aurions passé un mauvais moment dans les commentaires Facebook… D’ailleurs, rassurez-vous ce n’est pas dans le pipe, c’est no way !

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