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7 astuces pour paraître aimable (quand on est Parisiens)

undefined undefined 1 septembre 2016 undefined 00h00

undefined undefined 5 septembre 2017 undefined 17h48

Laura

Paris, c'est le coup de cœur du monde entier. Mais derrière ces allures de carte postale, un mal étrange ronge la Ville Lumière... Le syndrome du Je-men-fou-tiste, par exemple. Ce fléau se répand parmi les Parisiens comme une trainée de poudre. Conscients du problème, on a trouvé sept astuces pour que tu puisses au moins faire semblant d'aller mieux. Parce qu'au fond, ce n'est pas comme si on allait vraiment changer...

 

Se cultiver

Ça peut te paraître hors-sujet, et pourtant… Combien de conversations as-tu snobées par peur de te couvrir de ridicule ? Encore traumatisé par cette fois où tu as confondu Tachkent (capitale de l'Ouzbékistan) avec un tabouret Ikea, tu passes maintenant pour le type condescendant qui répond « oui » à une question ouverte. Ouvre un livre poto, y’a pas que les carottes qui rendent aimable.

 

S’intéresser aux autres

Kévin fait du tunning ? Ça tombe bien, tu viens justement de finir un ouvrage très enrichissant sur le sujet (puisque tu t’es mis à lire, bien sûr). Du coup vous sympathisez, il te parle de son futur piercing à l’arcade, de Cindy qui l’a trompé avec son frère (à elle), et de son père, PDG d’une multinationale dans l’aérospatial (si). Il t’introduit, Papa te trouve aimable, et deux semaines plus tard tu te retrouves à écrire « QU'EST-CE QUI Y'A ? » en moonwalk sur Mars.

 

Retenir les prénoms

Comment James Farley, fils de fermiers, orphelin de père et maçon dès l’âge de 10 ans, est-il devenu l’un des conseillers les plus appréciés de Roosevelt ? L’homme pouvait simplement retenir le nom de 50 000 personnes, plus des détails sur la vie de chacune d’elles. C’est comme ça qu’il expliquait lui-même sa réussite.

A notre niveau, on peut user de moyens mnémotechniques pour augmenter notre score : au boulot la maladroite du 3e sera Isabelle-la-gamelle, le maniaque du parking est rebaptisée Eloi-le-casse-noix et le BG de la photocopieuse devient Mathieu-où-tu-veux-quand-tu-veux. Easy.

 

Faire des compliments

Même aux provinciaux, oui. Ils en ont plus besoin que toi, va. Alors on se lâche sur les « J’adore ton accent, ça me rappelle les vacances », « T’es quelqu’un de simple, c’est rafraîchissant » ou encore « Super originale ta robe, c’est à la mode chez toi ? ». Succès tarpin garanti.

                      
 

Ne pas dire aux autres qu’ils ont tort

Il te suffit de prendre sur toi, d'acquiescer mollement (même si tu n'écoutes plus depuis 5 minutes), et de laisser filter quelques « mh mh » de temps à autre. Ensuite fais exactement ce que tu veux, en prenant soin de mettre de côté l'avis de cet outrecuidant. Je sais, c'est du génie, mais j'ai aucun mérite, c'est Nico qui m'a tout appris.

 

Parler de ses erreurs avant celles des autres

Et si vraiment, tu ne peux pas t’empêcher de reprendre la personne en face de toi – qui a réussi, tu ne sais pas comment, à aller au coiffeur –, amortis le truc en commençant par une auto-critique.

« Moi aussi il m’arrive d’uriner sur la grammaire de temps à autre. Récemment j’ai même dit du "lé" de vache et tu vois, je ne m’en suis toujours pas remis… Mais si tu continues à aller au coiffeur, je pense que je vais devoir refaire ta coupe façon Apache sous l’occupation américaine, est-ce que je me suis bien fait compris ? ».

 

Sourire

Bon, pour ça il va falloir quelques séances de rééducation chez l’orthophoniste, je ne te le cache pas. Mais c’est l’astuce ultime : même plus besoin d’ouvrir la bouche pour avoir l’air sympa. C’est scientifiquement prouvé, le sourire diminue le stress et améliore l’humeur au niveau hormonal, chez celui qui sourit comme chez celui à qui l’on sourit.

En bonus, le sourire stimule l’hormone du plaisir et de la satisfaction personnelle, un peu comme si tu te tapais un gros pot de Nutella (sans huile de palme dans le gras du bras).