C’est dans un minuscule bar hawaïen rue Oberkampf qu’Ulysse et Armand (aka Papooz) nous ont donnés rendez-vous. Cocktails à la main, on a discuté avec ces parisiens qui ne chantent qu’en anglais. Leur musique, un mélange de bossa nova, de musique exotique et de pop anglo-saxonne, sent bon le voyage. On a même eu droit à une petite démo… Et on est tombés sous le charme. Découvre tout de suite ce groupe vraiment cool dans notre premier épisode de "La Question de...", les questions les plus inutiles de tes animateurs ringards préférés, posées aux futurs grands talents !
Si on a titillé ta curiosité et que tu veux en savoir un peu plus, voici la suite de l'interview !
Votre rencontre ?
A : Le premier souvenir que j’ai d’Ulysse, c’était à la sortie d’un concert de Patti Smith, on avait des potes en commun, un d’eux lui a dit de chanter, et il s’est mis à faire du scat comme ça dans la rue.
U: J’aimais bien faire le con, comme toujours. Ça fait déjà 3 / 4 ans qu’on se connait. On était quelques copains poètes à vouloir monter un journal révolutionnaire, on s’est rencontrés comme ça.
Un peu comme le cercle des poètes disparus ?
U : Voilà à peu près, sauf qu’on n’a jamais monté d’édition, on était des gros glandus.
A : En moins romantique et en plus violent.

Et ensuite ?
U: Un jour j’ai invité Armand à la campagne, on a composé des chansons et le groupe est né comme ça, en faisant des morceaux à partir de rien. On s’est ensuite revus de manière systématique et assez névrotique. On s’est beaucoup vus et on a fait pleins de morceaux dans ma chambre et dans sa chambre.
Vos influences ?
U : On adore la bossa nova, le jazz, la musique hawaïenne, différents types de « songwriting » anglais et américain, et on combine tout ça. On est baigné dans pleins de mélanges d’influences exotiques, mais qui sont très riches harmoniquement.
On a pas mal de gens qui voulaient vous poser des questions, la première c’est Laurent Boyer de Paris qui vous la pose : Alors les loulous, c’est quoi votre actu ?
A : Rires. C’est qui Laurent Boyer ?U : Tu sais, c’est un mec avec les cheveux blonds, il a toujours eu la même tête depuis que je suis né ! On a le printemps de Bourges le 15 avril, notre album sort le 22 avril et en mai on joue à la Maroquinerie.
La question d’Enora Malagré…
U: Ah bah elle on l’aime vraiment pas !
A : Je sens que je suis pas assez cultivé… C’est qui ?
U : C’est une sorte de nouvelle petite jeune, à la télé, avec Hanouna…
Papooz, c’est parce que vous êtes des mecs « pépouze » ?
A: Non… c’est une assonance assez dégueulasse pour nous. Pépouze, c’est terrible, ça veut dire quoi ?!
U: S’il s’agit de débattre d’un sujet, on va pas être « pépouze » du tout.
A: On est plutôt hypocondriaques, autodestructeurs et un peu violents.

La question de Thierry Ardisson : Et est-ce que depuis que vous êtes des rockstars, ça vous aide à choper des meufs ?
U: On n’est pas encore très connus donc ça va, mais avec certaines filles, on voit la vacuité de l’adoration et comment cela peut être simple d’avoir une fille. On n’a pas eu besoin d’être connus pour avoir des filles. Moi j’adore les filles, j’ai toujours aimé les traquer.
A: Viens chez moi ce soir, tu verras.
1er album « Papooz », sortie le 20 mai En concert au printemps de Bourges le 15 avril et le 18 mai à la Maroquinerie Plus d'infos © Cover : Victoria LafaurieUn énorme merci à Sacha Vucinic pour la réalisation, à Hugo Zeitoun pour le son, à Raphaël Breuil pour la conception et le montage, et à Charlotte Perget pour son aide sur tout le projet !
