Ghost in the Shell, c'est avant tout un manga génial de Masamune Shirow publié pour la première fois en 1989. Il raconte l'histoire de « policiers anti-émeute en carapaces offensives » (traduction littérale du titre japonais), et plus particulièrement du major Motoko Kusanagi, ici incarnée par Scarlett Johansson. Après l'excellent et culte film d'animation sorti en 1995 (et sa suite Ghost in the Shell 2 : Innoncence sortie en 2004), voici qu'arrive dans nos salles une première adaptation au ciné. On a hâte !
Le pitch
On est à Tokyo, vers 2030. Dans un futur à l'ambiance cyberpunk en tout cas. Une équipe de policiers d'élite, la section 9, poursuit un cybercriminel hyper balèze connu sous le nom de "Marionnettiste". Le type est vraiment fort, il parvient à prendre le contrôle de l'esprit humain par l'intérmédiaire du Réseau Numérique mondial, une espèce de méga-Internet. Parmi les super-policiers figure notre héroïne, le major Motoko Kusanagi, un cyborg humanoïde dont seul le cerveau (bien qu'amélioré par des implants permettant une conection permanente au réseau) est d'origine. On comprend vite que la traque du Marionnettiste n'est qu'un prétexte à des scènes d'action incroyables, certes, mais surtout à une réflexion sur le transhumanisme, via le statut spécial du major Kusanagi.
Pour mémoire, voici les opening credits de la version de 1995 :
Vous voilà désormais au fait de l'univers visuel de Ghost in the Shell, dans sa dimension "classique". Concernant le film à venir, on ne sait pas grand-chose, on peut donc s'imaginer que le scénario reprendra plus ou moins fidèlement l'histoire de base, avec probablement quelques adaptations au niveau des personnages.
La réalisation
Ghost in the Shell a deux réalisateurs, d'après sa fiche technique. Il s'agit de Neil Smith et Rupert Sanders, dont on sait qu'ils ont précédemment bossé ensemble sur Blanche-Neige et le chasseur. On peut donc imaginer qu'ils ont un certain talent pour transposer l'animation au cinéma.
Le casting
Scarlett Johansson en combi ultra-moulante couleur chair tout le film, on signe où ? Alors oui, il y a eu une polémique concernant la mauvaise habitude de Hollywood à faire du white-washing, c'est-à-dire qu'on a reproché à DreamWorks - qui produit le film - de ne pas choisir une actrice asiatique pour le rôle du major. C'est vrai que Scarlett, elle a plus l'air d'une chanteuse de country que d'une comédienne du théâtre nô, m'enfin... A part elle, on a quand même du plutôt lourd niveau casting, avec l'excellent acteur danois Pilou Asbæk (A War), Michael Pitt (le mec de Jen dans Dawson, mais si rappelez-vous), Juliette Binoche et même le grand acteur et réalisateur japonais Takeshi Kitano. Tout ça sent très bon, et le trailer qui suit est là pour le confirmer.
Au vu du trailer, on reste carrément dans l'esprit du film de 1995, à tel point que de nombreux plans sont repris de façon identique. On vous propose d'ailleurs de comparer cette bande-annonce avec le clip de King Of My Castle de Wamdue Project, composé uniquement à partir d'images du film. Attention les anciens, gros coup de vieux en approche !
Ghost in the Shell, de Rupert Sanders et Neil Smith
Avec Scarlett Johansson, Michael Pitt, Juliette Binoche, Takeshi Kitano
Sortie le 29 mars 2017
