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Rencontre avec les irrésistibles Hyphen Hyphen

undefined undefined 15 février 2016 undefined 00h00

undefined undefined 16 février 2016 undefined 16h40

La Rédac'

Quelques mois seulement après la sortie de leur album Times, les quatre Niçois futurs Parisiens d’Hyphen Hyphen remportent les Victoires de la musique dans la catégories "Révélations scène". La chanteuse Santa et ses trois acolytes, hippies des temps modernes avec leurs marques tribales sur le visage et leurs pieds nus qu’ils bougent frénétiquement en concert, offrent un véritable show à l’américaine et finissent par donner à une petite salle des allures de Stade de France. Véritables coup de coeur de notre rédactrice du Bonbon Centre, le Bonbon les a rencontré le mois dernier.

Vous avez sorti votre album en septembre 2015 et vous êtes déjà aux Victoires de la Musique, tout est arrivé rapidement !

Hyphen Hyphen : C’est rapide parce qu’il se passe beaucoup de choses depuis la sortie de l’album. Depuis que le groupe s’est formé il y a quatre ans, on apprend beaucoup sur scène. On sort d’une tournée de deux ans pendant laquelle on a fait près de 200 dates. C’est comme ça qu’on a appris notre métier. En tout cas pour nous, les Victoires, c’est mythique. On a grandi avec, on les a toutes suivies.

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Vous trouvez que le palmarès des révélations est représentatif de ce qui se fait en ce moment ?

H H : Oui bien sûr ! Ce qu’on observe, c’est qu’il y a beaucoup moins de barrières entre les genres. Avec notre musique, on ne voit plus l’underground et le mainstream, mais juste des émotions, des initiatives des plus sincères. On est de cette génération où les références peuvent se mixer et je trouve ça plutôt bien.

En écoutant votre musique, on s’imagine que vous êtes anglais et pas français. Elle est très orchestrale, très pointue, rien à voir avec la pop française.

H H : On essaye de rendre notre musique la plus fédératrice possible. J’aime l’idée qu’elle ne ressemble pas forcément à la pop française parce que nos influences sont internationales. On s’inspire aussi bien de David Bowie, BB King, Katy Perry, Nina Simone, que de Kanye West par exemple.

Sur scène, vous avez une présence et un univers explosifs. C’est important pour vous la notion de spectacle dans vos shows ?

H H : Oui bien sûr, l’idée est de créer un projet global, entre art et musique, de se faire reconnaître avec des signes distinctifs et de véhiculer une énergie pour le public.

Quand vous serez parisiens, quels endroits vous fréquenterez le plus ?

H H : Quand on vient à Paris, on va dans le 10e, on aime bien aller au Cinquante, mais aussi aux Triplettes de Belleville. C’est super pour jouer au baby-foot. Sinon, on avait adoré jouer pour la Wet For Me à la Machine du Moulin Rouge. Mais en vrai, la fête, elle est là où tu as envie de la faire. On est vachement vagabonds, on aime dire qu’on fait "la tournée des grands ducs", expression qui signifie que quand on part, on va partout sans trop savoir où on va.

Hyphen Hyphen à Paris le 28 juin au Trianon

Texte : Eléonore Prieur