Tout le monde est à la recherche du successeur du hipster. Après le cheapster, l'albro, le normcore, depuis 24h, voilà qu'une nouvelle bête de mode a fait son apparition sur le site "Mashable" et envahit la toile : le "Young Urban Creative" ou "Yuccie". Mais à quoi ressemble cet avorton ? Où se planque-t-il ? Le Bonbon est sorti quelques heures à la recherche de la bête pour voir sa tronche, s'il y était. Style distinctif : aucun. Ont-ils envahi Paris ? À vous de juger, mais on n'est pas prêts à parier...
Alors comme ça le hipster est mort. Vive le yuccie ! On ne va pas le pleurer, on ne l'a jamais vraiment aimé ce subversif de pacotille, cet artiste raté qui déambule le pola scotché à la main. Mais force est de constater que l'on avait bien identifié la caste vestimentaire de notre barbu, cet enRayBané à bretelles, avec sa chemise à carreaux, son allure non nonchalante et ses cheveux soignés planqués sous un bonnet crado. Alors qui flinguerons-nous cet été ? Qui est ce nouveau personnage cool et détestable qui va polluer notre décennie ?
Le yuccie, un créa en mal d'épanouissement personnel, nous dit-on. Un spécimen bien né, au karma plutôt chanceux (déjà énervant non ?), on le dit cool et fortuné, épris de liberté et qui voue sa vie à sa passion : la réussite, surtout sociale, mais pas que. Là où le yuccie est fort, c'est que, pendant qu'il s'agrippe au haut de l'échelle sociale, l'animal veut s'exprimer. Travailler pour des boîtes bien, avec des patrons cool, et laisser fleurir sa créativité très personnelle (enfin derrière son ordi). Le top, plaquer son taf de contrôleur des risques pour monter sa boîte de distribution de fromages AOC.
Entre biquettes et technologie, le yuccie, c'est un peu le rejeton de l'entrepreneur nouvelle version, plus jeune, aussi décomplexé que connecté, qui soulève de la tune et alimente les boutiques bio équitables de chaque coin de rue d'ex-quartiers populaires en voie de boboisation. Pardon, de yuccisation. On vous propose de découvrir ce que pourrait être le visage de ces nouveaux branchés qui se tapent déjà l'affiche dans toute la presse. Mouais... Pas convaincus qu'il soient à la hauteur du style de leurs prédécesseurs. Attention, certaines images, sans barbe, pourront heurter la sensibilité des plus hipsterisés.
