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Les sorties ciné de la semaine !

undefined undefined 1 juillet 2015 undefined 00h00

undefined undefined 2 juillet 2015 undefined 10h23

melodie

Oui c'est la canicule partout en France et même si on rêve de plages de sable fin et d'eaux turquoises, le meilleur endroit pour vaincre cette épuisante chaleur c'est le rayon surgelés du supermarché... mais nous on préférera les salles obscures ultra climatisées des cinémas ! Cette semaine on opte pour un thriller au plan séquence unique, de la fantaisie baroque assez gore et le blockbuster du moment, le retour de Shwarzy et des T-800... les nerds ont reconnu "Terminator" ! 

 

Terminator Genisys

Avec son budget  de 170 millions de dollars, ses cascades fracassantes,  son lot d'explosions, ses robots tueurs et surtout Shwarzy, "Terminator : Genysis" est sans aucun doute le blockbuster de la semaine. Ce cinquième volet de la célèbre franchise est une suite, un reboot et un remake en même temps ! Oui c'est possible quand on joue avec l'espace temps. Il reprend sensiblement la même intrigue que le premier, à savoir : dans le futur, John Connor - ici incarné par Jason Clarke - envoie un soldat (Kyle Reese) sauver sa mère (Sarah Connor) de l'attaque d'un robot tueur qui cherche à empêcher la rébellion des humains. Mais les cartes sont rebattues car en arrivant dans le passé, le T-800 a déjà été écarté par à un Schwarzy du futur, le T-1000 va donc prendre sa place et devenir une nouvelle menace pour Sarah Connor et donc l'humanité ! Vous avez suivi ?! On est content de retrouver sur grand écran la canonissime Emilia Clark (on ne devrait plus le dire mais c'est Daenerys Targaryen) qui endosse merveilleusement le rôle de Sarah Connor. D'ailleurs pour l'anecdote, Lena Headey (alias Cersei Lannister) a elle aussi endossé ce rôle dans la série "Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor" ! Bref le film signe aussi le retour de Schwarzenegger dans la saga mais comme il est (très) vieux, ils ont trouvé plusieurs subterfuges : la peau et les cheveux des robots vieillissent (oui monsieur) et pour le T-101 jeune, on a collé la tête du "gouvernator" sur le corps de Brett Azar, un jeune acteur et bodybuilder, bim ni vu ni connu ! On regrette tout de même que Robert Patrick n'ait pas pu reprendre le rôle du méchant robot (qu'il faisait à merveille) pour des raisons de santé (pas tout jeune lui non plus). Malgré tout, il fait un caméo pendant l’affrontement entre les deux Terminators à l’hôpital !

 

Tale of Tales Présenté à Cannes, "Tale of Tales", réalisé par l'italien Matteo Garrone ("Gomora") est inspiré du livre "Le Conte des Contes" de Giambattista Basile, regroupant une cinquantaine de contes différents. Mais attention, ici on est plus proche de l'esprit de "Game of Thrones" que de celui des belles histoires de Disney. Dans un style érotique et violent, on y retrouve princesses, rois, reines, sorcières, ogres, dragons et autres étranges créatures. Charles Perrault, les Frères Grimm et même les sagas du "Seigneur des Anneaux" et "Harry Potter" s'en seraient très fortement inspirés ! Les scénaristes de "Tale of Tales" ont adapté trois contes du livre et les ont reliés entre eux : « Trois histoires de femmes, trois figures d’âge différent. Mais ce qui nous a frappés davantage, c’est la capacité de ces contes à saisir des obsessions contemporaines : le violent désir de jeunesse et de beauté - que Basile décrit de manière hyperréaliste, en offrant avec quatre siècles d’avance une satire de la chirurgie esthétique d’aujourd’hui, l’obsession d’une mère prête à tout pour avoir un fils, le conflit entre les générations et la violence qu’une jeune fille doit affronter pour devenir adulte », a expliqué le réalisateur au micro d'allociné. Côté casting, on retrouve des acteurs au physique taillé pour les costumes proposés, des habitués du genre fantastique : Vincent Cassel dans le rôle d'un roi fornicateur, Salma Hayek dans celui d'une reine prête à tout pour tomber enceinte et Toby Jones (l'elfe Dobby dans "Harry Potter") dans celui d'un roi qui cherche à marier sa fille d'une manière incongrue ! Complètement baroque, la presse a plutôt apprécié le film projeté au festival de Cannes. Les amateurs du genre aimeront, mais attention, c'est gore !

 

Victoria

C'est le phénomène ciné fortement applaudi partout où il a été projeté et qui a raflé lors de la German Film Awards, l'équivalent de nos César, des récompenses prestigieuses parmi lesquelles celles du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice, meilleure photographie et meilleure musique ! Son pitch : Berlin, en sortie de boîte de nuit. Victoria, espagnole fraîchement débarquée, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l'alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne. Elle réalise soudain que la soirée est en train de sérieusement déraper… Pourquoi un tel engouement pour un thriller dont l'histoire peut sembler banal ? Son tournage n'a duré en tout et pour tout que 2h14 ! Le jeune réalisateur Sebastian Schipper a en effet tourné l'ensemble du film en un seul plan séquence, en temps réel, un matin à l'aube ! Cette année, on avait adoré la mise en scène de "Birdman" qui proposait en fait un faux plan séquence ; "Victoria" est quant à lui le plus long film jamais tourné en un seul plan ! Pour faciliter cet éprouvant tournage de 2h14, le décor de la boîte de nuit a été spécialement construit pour les besoins du film, une grande partie des dialogues sont improvisés. "Victoria" est un objet cinématographique singulier dont le réalisateur américain Darren Aronofsky, président du jury de la Berlinale, a dit qu'il avait « bouleversé son monde » ! En plus on adore Berlin qui tient ici un véritable rôle (la meilleure ville du monde ?) À voir !