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Les idées blanches de Vianney

undefined undefined 8 octobre 2015 undefined 00h00

undefined undefined 9 octobre 2015 undefined 16h42

Olivia

On a tous en tête "Pas là", le premier tube de Vianney. En quelques mois, le jeune chanteur a pris d’assaut la scène musicale française avec ses chansons poétiques, pleines d’esprit, et sa voix puissante au timbre subtilement rocailleux. Le Bonbon a eu l’occasion de rencontrer ce bel artiste en devenir. Récit.

Raconte-nous un peu ton histoire ?

J’écris des chansons depuis l’âge de 12 ans, et même si ma première passion était de faire de la musique, je n’ai jamais pensé que ce serait mon métier. C’est en rencontrant des personnes clés telles que ma manageuse que tout a commencé. Personne ne connaissait mes chansons à part quelques copains musiciens avec qui je jouais. L'un d’eux lui a fait écouter ma musique, elle a accroché et tout s’est enchaîné.

Tu n’avais jamais chanté devant tes parents, tes amis…?

Si, mais pas mes chansons.

Et ils ne t’encourageaient pas à devenir chanteur ?

Bien sûr que si, mes parents m’ont toujours encouragé parce que j’aimais ça, mais j’aimais tellement le stylisme aussi qu’ils ne m’ont jamais poussé à être musicien. Au départ, je voulais être créateur de mode, j’ai vraiment réalisé tard que la musique prenait une ampleur.

Le succès est arrivé rapidement. Tu as été nommé et tu as joué aux Victoires de la Musique 2015, tu as enchaîné les festivals cet été… As-tu tout de suite été très à l’aise ?

Oui, c’est ça que j’adore. C’est là où j’ai l’impression que je ne fais pas un métier, comme quand j’écris une chanson. Quand je suis sur scène, c’est un bonheur, c’est crevant mais j’adore que ce soit crevant, ça met dans une espèce de transe qui est très agréable. C’était fabuleux d’ouvrir le Printemps de Bourges, seul sur scène, avec ma guitare.

Tu es allé en Suède, à Londres et à Berlin à vélo, pourquoi ?

J’aime bien voyager à vélo vers des endroits où je vais évoluer. J’aime bien voyager de cette façon en étant seul, sans argent. Cet été, je devais aller à Berlin pour une semaine de promo. J’y suis allé à vélo parce que je voulais vraiment me sentir chez moi. Quand t’arrives pour faire de la télé après un tel voyage, tu te sens vraiment bien.

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Plusieurs de tes chansons évoquent des peines de cœur, tu racontes tes propres expériences ?

Bien sûr que ce sont mes histoires, qu’est-ce que tu crois ?! (Sourire) Tout est autobiographique dans ce que j’écris. Après j’essaye de ne pas trop prendre au sérieux ce qu’il se passe, même quand je suis triste. L’idée, c’est de s’élever un peu par rapport aux choses qui nous font du mal ou qui sont super bien aussi. L’idée, c’est de relativiser.

Pourquoi ton album s’appelle t-il Idées blanches ?

C’est pour décrire mon état d’esprit qui est très optimiste, et je pense que ça s’en ressent dans mes chansons. Même si j’évoque des sujets plutôt tristounets, mes chansons sont quand même positives. Les idées noires, ce sont les idées tristes, les idées blanches, c’est le contraire, c’est lumineux.

Maintenant tu es sûr de vouloir être chanteur à 100% ?

(Rires.) En fait je pense que j’ai toujours été chanteur, là la seule différence c’est que les gens le savent. Je suis tellement heureux, je savoure chaque instant, j’aime tellement avoir le droit d’écrire des chansons, de pouvoir être sur scène et de toucher des gens.

Et la question spécial Bonbon... Tes adresses favorites à Paris ?

Je ne suis pas le meilleur candidat pour répondre à ce genre de question parce que je ne sors jamais !  Mais il y a un bar que j'aime tout particulièrement, ça s'appelle les Caractères, rue des Grands Augustins. Sinon j’adore les Jardins du Palais Royal, me balader sur les quais et parfois courir au Champs de Mars !

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En concert à la Cigale le 1er décembre 2015