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No-go zones : dans le no man's land de Fukushima

undefined undefined 25 juin 2015 undefined 00h00

undefined undefined 29 juin 2015 undefined 15h56

La Rédac'

Les deux photographes Guillaume Bression et Carlos Ayesta se sont rendus à de nombreuses reprises dans les régions évacuées suite au tsunami et à la catastrophe nucléaire de mars 2011 à Fukushima. Et tout particulièrement dans le no man’s land qui entoure le site accidenté. Leurs photographies poignantes sont la restitution d’une terrible réalité et d'un ressenti à travers une approche esthétique des lieux et des personnes.

À deux, ils réalisent cinq séries de photos qui posent cinq questions.

1. Pour la série "clair-obscur" : que reste-t-il d’une région quand 80 000 personnes en ont été évacuées du jour au lendemain ?

[caption id="attachment_88375" align="aligncenter" width="560"] La barrière anti-vague de la ville d'Odaka a été complètement emportée par le tsunami. L'eau de mer est passée par dessus ce qui a crée des lacs salés artificiels.[/caption]

2. Pour la série "mauvais rêve" : comment vit-on au milieu d’une menace aussi invisible et méconnue que la radioactivité ?

[caption id="attachment_88387" align="aligncenter" width="560"] La ville de Namie est coupée en deux selon les niveaux de radioactivité.Les habitations continuent de s'effondrer au rythme des nouvelles répliques.[/caption]

3. Pour la série "nature" : comment la végétation s’imprime-t-elle sur chaque chose et sur chaque bâtiment au fur et à mesure que les années passent ?

[caption id="attachment_88380" align="aligncenter" width="560"] Tomioka-machi, Futaba District, Fukushima Prefecture - Japan © Carlos AYESTA - Guillaume BRESSION[/caption]

4. Pour la série "packshots" : comment les objets laissés à l’abandon sont devenus des reliques d’un Pompéi contemporain ?

[caption id="attachment_88403" align="alignnone" width="560"] Midori Ito est mise en scène dans un supermarché abandonné de la zone interdite à Namie. Elle a évacuée par peur des risques liés à la radioactivité, mais elle est revenue vivre avec ses enfants dans la ville de Koriyama à 60 km de la centrale environ.[/caption]

5. Pour la série "revenir sur nos pas" : comment les anciens résidents appréhendent-ils le retour dans ces villes fantômes ?

[caption id="attachment_88372" align="aligncenter" width="560"]webzonesinterditesg Hiroyuki Igari habite à Iwaki où il tient un café avec sa femme. Nombreux de ses amis sont évacués de la zone interdite. C’est dans le restaurant abandonné d’un de ses amis qu’il est mis en scène. Ce restaurant est à 10km de la centrale nuclaire.[/caption]


Galerie Fait & Cause

58, rue Quincampoix - 4e
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h