Le temps pourri vous plombe le moral ? Un petit épisode d’une de ces séries made in Britain va vous redonner le sourire, voire vous faire pleurer, mais de rire. A gorge déployée. On l’aime tellement cet humour british, tantôt caustique, parfois grivois, et souvent WTF, qu’on en oublierait presque le Brexit…
The IT crowd
En trois mots : GROSSE. MARADE. GARANTIE.
Le pitch : on suit les aventures improbables de la team informatique coincée dans le sous-sol glauque de l’immense entreprise Denholm Industries. Roy et Moss, deux énormes nerds, et Jen qui n’y connait absolument rien en informatique, se retrouvent dans des situations souvent absurdes et complètement barrées.
Quand regarder : à toute heure, toute la vie, en boucle.
Avec qui : franchement, il faudrait être particulièrement dépourvu d’humour pour ne pas rire une seule fois.
Les + : l’épisode 2 de la saison 2 : « Gay musical ». Les blagues sont tellement fréquentes qu’il vaut mieux ne pas porter de mascara. Les apparitions de Noel Fielding sont magiques.
Les down : il faut mater quelques épisodes pour se mettre vraiment dans le bain. Et limité à seulement 5 saisons : tristesse.
The Office
En trois mots : openspace, mockumentary, awkward
Le pitch : concurrence, complexe de supériorité, disputes, frustration, liaisons au travail : les thèmes de la vie au bureau que l'on connait tous sont abordés dans cette série purement british et orquestrée par le dieu de l'humour Ricky Gervais. (et ouais je suis fane)
Quand regarder : après une dure semaine de boulot, pour prolonger l'expérience.
Avec qui : un collègue ? ou ton patron relou.
Les + : vous avez beau encenser la version américaine, The Office UK avec Ricky Gervais en patron insacable reste le plus authentique et le plus drôle. Gros plus qui fait son effet : on laisse les acteurs improviser. Le naturel a du bon !
Les down : trop court.
Peep show
En trois mots : London life, duo opposés, losers
Le pitch : deux trentenaires complètement opposés font une coloc'. Mark est un conseillé financier super coincé qui aime la musique classique, l'histoire. Jez est un loser immature qui se la joue cool, égocentrique et obsédé par le cul. Ils ont un point commun : leur awkwardness. Chacun est embarqué dans des histoires de cœur ou des aventures d’un soir, et ils finissent comme un vieux petit couple.
Quand regarder : quand vous pensiez avoir une vie amoureuse merdique, ici c'est pire.
Avec qui : son coloc chelou/relou.
Les + : toutes les scènes sont filmées d'un point de vue, le plus souvent à hauteur de visage, on a donc l'impression qu'ils s'adressent à nous.
Les down : encore trop peu connue des Français.
How not to live your life
En trois mots : attachant, goût pour le ridicule, déboires amoureux.
Le pitch : Don est un dickhead, c’est ainsi que sa grand-mère le désigne dans son testament par lequel elle lui lègue (vu qu’elle n’a pas d’autre choix) la grande maison qu’elle occupait jusqu’au jour de sa mort. Il y passe sa vie en peignoir, au chômage, à essayer de récuperer la fille dont il est amoureux depuis le lycée. Ah oui, et Eddy l'homme à tout faire y vit aussi. Pratique.
Quand regarder : quand vous pensiez avoir touché le fond.
Avec qui : un névrosé. La série peut lui servir de guide de survie en société.
Les + : Don est aussi con qu’attachant. Son effort pour devenir en vain une meilleure personne lui donne un petit côté mignon voire sexy.
Les down : toutes les blagues ne sont pas de la même eau, mais certaines sont hilarantes.
