2024 avait été une année record. La capitale ayant accueilli les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, 26,1 millions de touristes français et 22,6 millions d’internationaux s’étaient offert un séjour dans la fabuleuse Ville Lumière. Et il semblerait bien que l’année 2025 suive ce schéma, « stimulé[e] notamment par l’effet JOP », comme l’explique Nathalie Delattre, ministre du Tourisme, aux Échos.
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Un début d'année 2025 déjà fructueux
À quoi s’attendre ? À un été fructueux en matière de tourisme. « Malgré un contexte géopolitique complexe, le tourisme international reste très dynamique : fin avril, les recettes générées par les visiteurs étrangers depuis le début de l’année atteignent 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2024 », précise un communiqué du ministère du Tourisme et d’Atout France, l’agence qui développe le tourisme français à l’international. Parmi les nationalités qui prédominent, on retrouve les Américains mais également les voyageurs chinois ainsi que les Allemands, les Danois, les Suédois et les Australiens. Les touristes canadiens font également partie de la liste, notamment parce qu’ils privilégient l’Europe aux États-Unis, au vu de la situation politique.
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Dynamiser la France pour attirer toujours plus de touristes
Accueillir tout ce beau monde est une chose, mais le ministère du Tourisme mise sur une amélioration des prestations pour permettre à la France de briller encore plus fort sur la scène internationale. « Il faut effectivement attirer plus de touristes, mais surtout qu’ils dépensent plus. Il faut travailler sur notre stratégie de valeur. Quels sont les marchés prioritaires de demain pour maximiser les recettes internationales sans dégrader notre bilan carbone ? Comment faire pour que les touristes internationaux passent plus longtemps sur notre territoire ? [...] C’est à tout cela que nous travaillons actuellement », affirme Nathalie Delattre.
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Si l’année passée, l’Hexagone a battu son record de chiffre d’affaires lié aux voyageurs étrangers avec 71 milliards d’euros, l’Espagne, par exemple, domine toujours avec 126 milliards d’euros. Outre les touristes venus des quatre coins du globe, l’objectif sera également de séduire la clientèle locale, plus réfractaire aux dépenses. D’après les dernières données du ministère, le prix est le premier critère de choix de vacances des Français (39%), rapidement suivi du climat (35%). La ministre reste cependant optimiste : « Huit Français sur dix envisagent malgré tout de partir cet été. Cela montre que, même dans un contexte contraint, les vacances restent un besoin essentiel. »