Si vous utilisez les trottinettes Lime, soyez prêts à mettre la main au portefeuille si vous ne vous garez pas correctement : suite aux (nombreuses) mises en fourrière, l'entreprise a décidé de répercuter les coûts (s'élevant à 59 euros par engin) sur ses utilisateurs.
« On va autoriser les utilisateurs à prendre une photo chaque fois qu'il se gare, et si une trottinette a une amende et que la photo ne montre pas qu'elle était bien garée, il va devoir payer l'amende », a expliqué Arthur-Louis Jacquier, le directeur général France de Lime au micro de France 3 Régions. Il a également annoncé la création d'une équipe de cinquante personnes « dont le seul travail est de déplacer les trottinettes mal garées ». Le dispositif sera mis en place dans les prochains jours.
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Alors, on se gare où ?
Il est interdit depuis juillet 2019 de stationner les trottinettes électriques sur tous les trottoirs. Les emplacements réservés sont identifiés par de la peinture au sol : un rectangle blanc avec du marquage pour délimiter les différents véhicules. Là où le marquage au sol indique « vélo », initialement prévu pour les vélos en free-floating, les trottinettes peuvent stationner. S’il n’y en a pas, et en attendant que ces emplacements soient réalisés dans tout Paris, les trottinettes électriques devront stationner sur les places de stationnement situées sur la chaussée et déjà utilisées par les voitures et les deux-roues motorisés.
Une question se pose alors : quid des utilisateurs qui se garent correctement, mais des conducteurs de deux-roues qui les déplacent (de manière plus ou moins soigneuse) afin d'y garer leurs montures ? La solution sera-t-elle en vigueur en janvier lorsqu'un parc de trottinettes sera créé spécifiquement dans la capitale ? Affaire à suivre.
