Depuis janvier, un collectif de 70 artistes occupe les locaux vides de Generali, rue Blanche. Le propriétaire a accepté de signer un accord pour officialiser l’occupation temporaire de cet endroit devenu le repère créatif du collectif.
Les artistes du collectif du Post viennent de recevoir l’autorisation de rester dans cet immeuble de huit étages. Une décision que la Ville de Paris voudrait présenter en exemple. Ce n’est que temporaire mais c’est déjà pas mal. Le responsable de la société d’assurance Generali a toujours en travers de la gorge cette prise de possession des lieux, et pourtant. Une convention d’occupation provisoire a été étudiée entre l’entreprise et le collectif et doit être présentée au tribunal d’instance, le 16 avril. Il y bien une condition à cette entente, c’est que le collectif s’engage à quitter les lieux à la fin du contrat.
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Pour fêter cette joyeuse nouvelle, le collectif organise une journée portes ouvertes ce jeudi 2 mai de 18h à 22h où ils invitent d’autres artistes de quartier à exposer leurs œuvres.
Juste de l’eau et de l’électricité à payer, pour les artistes c’est tout ce qu’il faut. Ils s’engagent cependant à ne pas faire de fête ni déranger le voisinage, ça va de soit me direz-vous, mais tout de même il est important de le souligner !
Habiter ou investir des logements vides ou en attente de rénovation, que ce soit par des artistes, des squatteurs, des gens sans domicile fixe, peut fournir un élément de réponse au manque de logements à Paris. On touche peut-être quelque chose du doigt... à creuser !
