Un projet de promenade de 1,4 km entre Barbès et Stalingrad

undefined 28 novembre 2018 undefined 18h40

Jeanne Gourdon

Après 4 ans d’attente, le projet se construit (enfin). Ce jeudi, la Ville de Paris lance, à travers l’opération Parisculteurs, un appel à projets pour la promenade du Nord-Est de la capitale.


De Barbés à Stalingrad en passant par La Chapelle, la Ville de Paris lance sont grand chantier de balade. Pour se faire, elle rédige un appel à projet appelé "Cultivons la promenade Barbès-Chapelle-Stalingrad". L’idée est de rendre plus agréable, attractif et plus verdoyant ce parcours devenu un peu tristounet.

« Ce projet d’agriculture sur un axe très emprunté va contribuer à mieux valoriser le quartier qui entoure le boulevard de La Chapelle », explique au Parisien Pénélope Komitès, adjointe chargée des espaces verts, de la nature en ville, de la biodiversité et de l’agriculture urbaine notamment.

Plus de 700 m2 sont a disposition pour créer une agriculture urbaine. Rien que ça. Jardiniers, paysagiste, agriculteurs, startups devront s’allier pour faire de cet endroit un petit bout de verdure entouré par la route. Dans une ville où la présence des voitures dépasse celle des hommes, l’idée est le retour au Paris piéton de la fin du XIXe siècle.


Un axe majeur

Cet axe présente des atouts importants. Le quartier reçoit 665 000 voyageurs par jour dans ses gares. Il croise le Sacré-Cœur et la butte Montmartre. Elle recèle de bijoux de street art et de secrets d’Histoire. On atteint le Louxor, le 104, mais aussi le bassin de la Villette. La structure de la ligne aérienne en elle-même représente l’œuvre d’un musée à ciel ouvert.

Un axe jusqu'alors plus ou moins laissé à l’abandon que la Ville de Paris veut se réapproprier.

Un projet de promenade de 1,4 km entre Barbés et Stalingrad


L’oasis urbaine

En collaboration avec l’association Demain Chapelle, la capitale veut créer une oasis urbaine en rénovant également les deux squares qui croisent la promenade.

Demain, le projet d’agriculture urbaine sera lancé. Plus de lumière, plus de couleurs. L’ambition est de rénover tous les grands carrefours qui croisent le métro aérien pour, au final, changer le paysage du Nord-Est parisien.