Vingt-huit ans après sa disparition à Paris, Lady Diana fait son entrée au musée Grévin. La princesse, devenue figure planétaire pour son style, sa compassion et son indépendance, rejoint la collection parisienne en ce 20 novembre, une date loin d’être anodine.
C’est en effet le jour de la diffusion de son interview historique accordée à la BBC, en 1995. Un moment télévisuel devenu légendaire, où Diana livre sa vérité sur son mariage et lâche la fameuse phrase : « Nous étions trois dans ce mariage, ce qui est un peu beaucoup », en référence à Camilla.
Princess Diana’s iconic ‘revenge’ dress, worn the night Prince Charles publicly admitted to being unfaithful to her [1994] pic.twitter.com/v6LZEEa6yb
— Fascinating (@fasc1nate) April 30, 2024
Si l’obtention de cette interview reste entachée de controverses autour du journaliste Martin Bashir, elle demeure l’un des plus grands scoops du XXᵉ siècle, suivie par 23 millions de Britanniques. Un tournant médiatique, qui a aussi façonné l’image d’une Diana plus libre, plus franche… et plus seule face à l’institution.
La « revenge dress », une tenue devenue manifeste
Pour accueillir la princesse au sein de son panthéon de célébrités, le musée Grévin a choisi l’une des tenues les plus iconiques de son histoire : la « revenge dress ». Cette robe noire, audacieusement courte et glamour, avait été portée en 1994 lors d’un gala à la Serpentine Gallery de Londres.
Ce soir-là, le public découvre une Diana resplendissante, tandis qu’à la télévision, un documentaire révèle que Charles a bien entretenu une relation avec Camilla Parker-Bowles. Une réponse vestimentaire aussi élégante que fracassante, devenue un symbole mondial d’émancipation.
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Une icône qui continue de briller
La statue, sculptée par Laurent Mallamaci et conçue dans les ateliers du musée, sera installée sous la coupole dédiée à la mode, aux côtés d’autres icônes comme Jean Paul Gaultier, Chantal Thomass, Aya Nakamura ou Lena Situations. Un cadre qui souligne encore un peu plus le statut de Diana : celui d’une femme dont le style, plus de vingt-cinq ans après sa disparition, continue d’influencer la culture pop.
Non loin de là, sa statue côtoiera celle du roi Charles III, entrée en 2023, vêtue d’un kilt écossais et installée près de celle de la reine Elizabeth II. Une réunion symbolique, qui rappelle la force du mythe royal, et surtout, l’inoubliable aura de Lady Di.