Une nouvelle étude révèle que moins on dort, plus on mange gras. Donc si vous êtes sortis jusqu'à 4h du mat' à la Bonbon Party du vendredi et que vous déboîtez un burger le lendemain midi, c'est tout à fait normal. Mais que se passe-t-il dans notre corps pour qu'il ait autant besoin de gras ?
Les faits
On mange en moyenne deux fois plus gras après une courte nuit qu'après huit paisibles heures de sommeil. Eh oui, une nouvelle étude publiée par la revue Sleep (n'hésitez pas à cliquer, c'est vraiment pas du tout compliqué à lire...) révèle que le manque de sommeil augmente l'envie de manger gras. Alors qu'on avait bien compris que consommer de l'alcool accroissait la dalle, il faudrait maintenant que le manque de sommeil en rajoute une couche (de beurre) et nous donne encore plus envie de nous faire un festival de frites post-soirée. Pour de l'inspiration, n'hésitez pas à checker notre top des kébabs de Paris.
©tribune
La recherche a utilisé comme cobayes 14 jeunes, qui ont passé 4 jours à dormir 7h30 et 4 autres jours à ne dormir que 4h (à peu près comme nous quoi). Les chercheurs, qui les nourrissaient trois fois par jour, ont étudié leur corps pour comprendre pourquoi ils déboitaient la boîte de cookies après les courtes nuits.
© domoremission
Le charabia scientifique
Les résultats ont montré que tout ça était de la faute du taux d'endocannabinoïde, le même système qui est stimulé lors d'une prise de cannabis (rappelez-vous, la foncedalle). Il envoie des messages de famine à notre corps, qui devient donc persuadé de la nécessité qu'il a d'avaler trois crêpes au chocolat. Et tout cela se passe dans le cerveau bien sûr, rien à voir avec le corps.
Le niveau d'endocannabinoïde est plutôt bas, lorsque l'on dort suffisamment. Sauf après le déjeuner, où il atteint un pic. Par contre, après une nuit blanche, il reste perché et ne redescend pas de la journée. Résultat, on a envie de grignoter à bloc, plus c'est gras, mieux c'est et on fout sa pâtée au hachis parmentier de mémé.