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Législatives partielles : mais qui doit voter demain ?

undefined undefined 20 septembre 2025 undefined 07h30

Clémence Varène

© P-Kheawtasang / Shutterstock

Vous avez peut-être vu passer l’info ces dernières semaines, mais demain et la semaine prochaine, des élections se tiendront dans la capitale. Il s’agit de législatives partielles qui, comme leur nom l’indique, ne concernent qu’une partie des habitants de Paris. Mais de qui s'agit-il exactement, et quel est l’enjeu de ce vote ? On vous dit tout.

Il y a quelques semaines, le Conseil constitutionnel déclarait le député Jean Laussucq, représentant de la 2e circonscription de Paris, inéligible. Suite à des irrégularités dans le financement de sa campagne électorale, il a été démis de ses fonctions au sein de l’Assemblée nationale, entraînant la tenue d’une élection inattendue pour le remplacer. Et le premier tour se tiendra demain, dimanche 21 septembre 2025.


Qui sont les Parisiens concernés ?

Pour rendre hommage au patrimoine français ce dimanche, alors que se tiendra une nouvelle édition des Journées européennes du patrimoine, pourquoi ne pas vous rendre au bureau de vote ? C’est en tout cas ce que sont invités à faire les habitants de la 2e circonscription de Paris, afin de choisir un nouveau député. Et ce sont des Parisiens venus de 3 arrondissements qui pourront, s’ils le souhaitent, se rendre aux urnes. En effet, cette circonscription englobe l’entièreté du 5e, mais aussi une partie du 6e (quartiers de la Monnaie, d’Odéon et de Saint-Germain-des-Prés) et du 7e (quartiers du Gros-Caillou, d’Invalides et de Saint-Thomas-d'Aquin).


Une élection sous tension

Depuis quelques semaines, ce vote est sous le feu des projecteurs à Paris, pour la simple et bonne raison qu’il opposait un ancien premier ministre, Michel Barnier, à Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture ET maire du 7e. Dans une circonscription largement dominée par la droite, cet affrontement apparaissait comme un véritable octogone, dont nul ne pouvait prévoir l’issue. Cependant, face à un nombre de fonctions déjà très important, surtout alors qu’elle prépare sa candidature à la mairie de Paris l’année prochaine, Madame Dati a finalement décidé de se retirer de la course, laissant le champ libre au Premier ministre le plus rapide de l’histoire de la Ve République (91 jours au compteur). Malheureusement pour les autres candidats, les dés semblent jetés, mais on vous tiendra au courant !