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Un lampadaire parisien tombe sur un passant en pleine rue !

undefined undefined 17 septembre 2025 undefined 08h30

Clémence Varène

© Ray Cross / Shutterstock

C’est le fait divers le plus insolite de l’année. Hier, alors qu’il marchait d’un pas pressé (comme tout Parisien qui se respecte), un homme a vu le ciel lui tomber sur la tête, sous la forme d’un lampadaire d’époque.

Il y a, dans Paris, des petites touches qui rendent la ville reconnaissable au premier coup d'œil. Ses immeubles haussmanniens, ses fontaines Wallace, ses kiosques, ses stations de métro, ou encore ses lampadaires anciens, reconnaissables entre mille. Des détails de l’architecture urbaine de la ville auxquels on ne prête guère d’attention, jusqu’au jour où ils nous tombent dessus. C’est ce dont a fait l'expérience un passant de la capitale ce lundi 15 septembre. L’incident, heureusement sans gravité, laisse tout de même songeur.


Un accident inattendu

C’est dans le 6e que s’est produit cet événement improbable. Accroché à un balcon, un lampadaire de l’époque haussmannienne s’est tout simplement détaché hier, tombant sur la tête d’un jeune homme qui passait malheureusement par là au mauvais moment. À l’intersection entre la rue du Dragon et la rue de Grenelle, l’artefact s’est tout simplement détaché, sans aucun signe avant-coureur, atterrissant directement sur le crâne du passant. Bien que légèrement sonné, ce dernier s’en tire heureusement avec une “simple plaie” sur la tête, et a été pris en charge par les secours assez rapidement. Mais compte tenu du poids et de la taille de l’objet, les dégâts auraient pu être bien plus graves si ce dernier avait touché un enfant ou une personne âgée, par exemple.


Un patrimoine à entretenir

Le lampadaire, qui n’appartient pas à la Ville mais à un particulier, ne s’allumait plus depuis de nombreuses années, et était à l’heure actuelle purement décoratif. La boutique située juste en dessous, qui possède également l'étage où se trouvait la lanterne, sans toutefois avoir accès au balcon sur lequel était la lumière, déplore un manque d'entretien de cet objet de patrimoine, et ce, peu importe qu’il soit privé ou public. Une colère partagée par le maire de l’arrondissement, Jean-Pierre Lecoq.